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professions insolites

Clocheteur, une profession originale !

14 Juillet 2021 , Rédigé par Jean-Marc CARON Publié dans #Professions insolites

Pierre Hoüard, l'un de mes nombreux ancêtres normands, exerçait conjointement plusieurs professions, journalier, batteur en grange, métier très saisonnier, et Clocheteur ! Si les deux premiers métiers m'étaient bien connus, qu'en est-il donc de celui de Clocheteur ! 

J'ai dû chercher quelque temps avant de trouver sa signification exacte. 

Dans un ouvrage ancien, le « Dictionnaire Historique des Arts, Métiers et Professions exercées dans Paris depuis le XIIIe siècle, d'Alfred Franklin », réédition d'un ouvrage paru en 1906, j'ai trouvé ce que cachait ce métier.

Pierre Hoüard vivait entre 1697 et 1752 à Ancourteville-sur-Héricourt, un petit village du Pays de Caux, en Seine-Maritime, à égale distance (20 km) de Fécamp et Saint-Valéry-en-Caux. 

 

Église d'Ancourteville-sur-Héricourt

Si j'ai choisi l'église pour illustrer cet article, c'est que le métier de clocheteur a un rapport étroit avec celle-ci.

Que dit donc ce dictionnaire à propos de cette profession ?  À l'article « Clocheteur », il fait un renvoi vers l'article « Crieurs de corps » ! Cela lève une partie du voile !

Tout d'abord, cet emploi relève de la corporation des Crieurs en général. Celle-ci existait déjà au XIIIe siècle, ils étaient des fonctionnaires publics assermentés qui criaient les actes officiels, les marchandises, les objets perdus, les enterrements, les convocations, les réunions des confréries, etc.

Le criage (nom donné à cette corporation) dépendait alors du domaine royal. Les crieurs officiels, qui étaient rémunérés par les particuliers (les demandeurs du criage), payaient ensuite  une redevance à l'État. Celle-ci devint peu à peu la source d'un revenu important. À Paris, sous Philippe-Auguste, un seigneur nommé Simon de Poissy reçut du roi l'affermage du criage. À son décès sa veuve en hérita, mais ne dut pas avoir de descendance,  car le roi en reprit la possession et la céda pour une rente annuelle de 320 livres à la Hanse des marchands de l'eau, origine de la Municipalité de Paris. Les crieurs étaient alors spécialisés, chacun dans une partie propre : les réunions de confrérie, les marchandises (eau, vins, huiles, etc.), les décès, les objets perdus, etc. chacune était dévolue à leurs propres crieurs.

Deux siècles plus tard, une ordonnance de février 1415 réunit en une seule confrérie tous les crieurs, qui avaient alors la charge d'annoncer toutes les informations de quelque nature qu'elles soient.

Toutefois, au siècle suivant, la communauté des crieurs n'était plus chargée que de l'annonce des décès et des enterrements. Ce fut l'origine de la spécialité « Crieurs de corps », ou Clocheteurs.

Vers le milieu du XIVe siècles, les crieurs qui étaient chargés de cette besogne se bornaient à annoncer les décès, et tournaient autour du défunt tant qu'il était exposé, en faisant tinter leurs clochette. Ils étaient pourvus d'une tenue spécifique.

Un clocheteur

Pour l'enterrement de Geoffroi de Varennes, chambellan du roi mort en 1352, on lit : 

« Pour deniers payez à Jehan Vingt-Soulz, crieur de corps, pour li et sept varlets crieurs de corps, pour leur salaire de sonner entour le corps dudit chevalier par deux jours, et d'icelui crier au Palais et ailleurs à Paris, 40 sols ». À la fin du siècle, ils commencent à fournir quelques objets relatifs aux enterrements ; ainsi, lors des obsèques du chanoine Jean de Grisery en 1379, ils « louèrent des cotes noires pour ceux qui portaient les torches ». Ceux qui avaient à « crier un corps » allaient par les rues annonçant les décès, indiquant le jour et l’heure des enterrements. Chaque crieur ne devait notifier qu’un seul décès par jour, « afin que chacun d’eux ait des besongnes par égale portion, au mieux que faire se pourra. »

L’accès que cet office leur donnait dans les maisons mortuaires firent que les familles s’adressèrent à eux pour différents apprêts qu’exigeait la cérémonie. C’est ainsi qu’ils devinrent peu à peu de véritables entrepreneurs d’enterrements. Au début du quinzième siècle, ils ne se chargeaient encore de louer que « les robes et manteaux, serges et chapperons » exigés par l’usage ; ce sont du moins les seuls objets mentionnées dans l’ordonnance. Il est probable que les autres étaient fournis par l’Église.

À dater du dix-septième siècle, les crieurs représentent fidèlement notre entreprise de pompes funèbres. En septembre 1641, un édit leur avait accordé le monopole des fournitures mortuaires, à charge par la corporation de payer à l’État une redevance annuelle, dont le produit devait être affecté au soulagement des enfants trouvés. L’édit nous apprend qu’il était abandonné annuellement environ 350 enfants, sur lesquels on n’en élevait souvent pas un ; que la plupart mouraient «  à faute de nourriture », que d’autres étaient vendus pour estre supposez ou servir à d’autres mauvais effets. »
Enfin, au cours de 1642, les crieurs obtinrent de nouveaux statuts, qui organisèrent la communauté sur les bases fixées par l’édit rendu l’année précédente.
Pour être admis dans la corporation, il fallait être enfant légitime, faire profession de la religion catholique, et être de bonne vie et mœurs. En outre, « les nouveaux reçus en la compagnie seront admonestez de se comporter honnestement, et de ne rien faire dérogeant à leur condition ; d’honorer les anciens et officiers de ladite compagnie ; et lors des comptes et assemblées, qu’ils se garderont bien de prendre parole avec aucun et de ne point jurer ny blasphémer le saint Nom de Dieu, à peine pour la première fois de dix livres d’amende, et les autres fois selon leur démérite qui sera jugé par la compagnie. »
La communauté des crieurs aura le privilège exclusif de fournir «  les choses nécessaires pour les pompes funèbres. »

Corbillard de première classe

En 1606, Nicot, dans son dictionnaire « Thresor de la langue française » en donne la définition suivante :

Crieurs de trespassez, Ferales praecones, Funerum indictores, atrati anteambulones. Bud. Sont ceux lesquels estans vestus de robbes longues noires, et portans bonnets en dueil, avec chacun sa cloche pendant en la main, et portans les armes du trespassé peintes en papier attachées à leurs robbes, devant et derriere, vont criant et publiant par les carrefours de la ville le decez du trespassé, l'heure et lieu de son enterrement, et faisant presque une publique semonce, tant de convoy, que de priere pour le trespassé. Il y en a le nombre de xxiiij. à Paris, lesquels à ce faire ne peuvent estre audit nombre de vingt-quatre, si ce n'est qu'ils crient le Roy ou la Royne decedez. Car pour crier quelque autre personne que ce soit, tant soit-elle de grande authorité, ils ne peuvent estre pour le plus que au nombre de vingt trois. Au dessous duquel qui plus en prend pour le cri, et plus est honnorablement crié, et vont apres au convoy marchans en pareil habit devant le cercueil et biere du corps sonnans et branslans leursdittes clochetes.

L'Académie Française, dans ses dictionnaires de 1694 (1ère édition), 1762, 1798 et 1832 (4ème, 5ème et 6ème éditions) indique : 

Il signifie encore, Certains Officiers, qui alloient autrefois crier par la ville, pour advertir qu'il y avoit quelque chose à vendre, que l'on avoit perdu quelque chose, ou que l'on eust à prier Dieu pour quelqu'un, & se trouver à ses funerailles. Et on les appelloit Jurez Crieurs de corps & de vins.

Leurs principales fonctions sont presentement d'inviter aux funerailles des Grands, & d'avoir soin de la tenture & de la pluspart des ceremonies. Au service des Princes, les Jurez Crieurs vont faire la semonce, avec leurs habits de ceremonie & leurs clochetes.

Dictionnaires d'autrefois

Les « draps, serges blanches et noires, veloux, satins, robbes de deuil, paremens, poësles, carrez, plaques, daiz, carreaux, chapelles ardentes, argenteries, et toutes autres choses généralement quelconques » appartenant à la corporation seront réunies dans un magasin spécial, dont l’inventaire sera dressé tous les ans.
Il était interdit aux crieurs d’aller offrir leurs services. Ils devaient attendre d’être mandés par les héritiers ou les exécuteurs testamentaires du défunt. Le crieur dont parle Lisette dans Le Légataire universel a donc manqué à tous ses devoirs : 

            Hélas, mon cher monsieur, je dis ce que j’ai vu.
            Après avoir conduit ces messieurs dans la rue,
            Où la mort du bonhomme est déjà répandue,
            Où même le crieur a voulu, malgré moi,
            Faire entrer avec lui l’attirail d’un convoi...

Le crieur qui avait organisé une cérémonie funèbre touchait un cinquième de la somme qu’elle avait rapportée à la corporation.
Comme on l’a vu, la communauté avait dans ses attributions le convoi, les tenture et d’une manière générale tout ce qui ne concernait pas l’Église. Il fallait s’adresser au curé pour la fourniture de la bière, ainsi que que pour la cérémonie religieuse, et à un cirier pour la fourniture des cierges. Mais les crieurs se chargeaient volontiers de servir d’intermédiaire auprès de la fabrique.

Aux obsèques de Colbert, l’embaumement du corps coûta 150 livres ; le cercueil de plomb, 85 livres. ; le deuil de la veuve et des domestiques, 2.674 livres. ; les frais funéraires, 14.456 liv. ; et le crieur reçut, pour location du matériel, 6.000 livres. 
 

Tombeau de Colbert dans l'église Saint-Eustache de Paris

À sa mort en 1683 il faut protéger son char funèbre par une escorte de gardes du peuple dont il était injustement mal aimé.
Il est enterré à Saint-Eustache qui était la chapelle de famille des COLBERT, où sont conservées ses jambes tandis que le reste de sa dépouille est transféré dans les catacombes de Paris en 1787.
Son magnifique mausolée est l’œuvre de Coysevox. Le défunt y est représenté en priant, entouré par deux figures allégoriques qui représentent la Fidélité (à gauche) et la Foi.
Le convoi de COLBERT eut lieu de nuit, par crainte de la haine du peuple qui l’accusait de l’augmentation des impôts.

Décès de Colbert

Jean-Baptiste Colbert (1619-1683)
Marc Antoine Gérard de Saint-Amant

 

 

 

 

 

 

 

 

Le poète Saint-Amant, dans une pièce intitulée La nuict,  se plaint du bruit que faisaient les crieurs en annonçant les décès, et prétend que le tintement de leur sonnette troublait fort les bons bourgeois :

Le clochetteur des trespassez,
    Sonnant de rüe en rüe
De frayeur rend leur coeurs glacés, 
    Bien que leur corps en suë.
Et mille chiens, oyant sa triste vois,
Luy répondent à longs abois.

Pour remplir cet office, les crieurs revêtaient une dalmatique noire, semée d’emblèmes funèbres. Ils allaient, agitant leur clochette et psalmodiant d’un ton lugubre le nom, les titres et l’adresse du défunt : Priez Dieu pour l’âme de M. X, de messire X, de demoiselle X, de haute et puissante dame X, ou de très haut et très puissant seigneur X, qui vient de trépasser en son logis rue…

….. Le clocheteur m’éveille,
Et d’un lugubre son recommande à prier
Pour l’âme de Paul Tron, lui vivant écuyer

Ils crient, dit Jean Nicot, «  par les carrefours de la ville le décès du trépassé, l’heure et le lieu de son enterrement, et faisant presque une publique semonce, tant au convoi que de prière pour le trépassé. Et vont après au convoy, marchans en pareil habit devant le cercueil et bière du corps, sonnant et branslans leursdittes clochettes. » Lorsqu’ils précédaient un convoi, ils portaient souvent attachés devant et derrière leur dalmatique une feuille de carton sur laquelle étaient peintes les armoiries du défunt.
Au dix-huitième siècle, le bureau de la communauté était situé rue Neuve-Saint-Merri, dans une maison qui avait été habitée, dit-on, par Catherine de Médicis. C’est là que les crieurs remisaient les corbillards, carrosses et chevaux nécessaires pour le service des enterrements, et qu’ils conservaient les tentures, catafalques, habits, manteaux, crêpes, pleureuses, gants, etc., qu’ils étaient autorisés à fournir.

Corbillard de deuxième classe


La population de Paris augmentant sans cesse, les décès se faisaient de plus en plus nombreux ; puis, la mode était venue de déployer une ridicule magnificence aux enterrements des grands seigneurs, des financiers, des enrichis de toute espèce, coutume qui ne pouvait que profiter à la corporation des crieurs. C’était elle qui fournissait ces immenses corbillards dont la construction était si peu solide que des bourreliers, des selliers, des charrons, dissimulés dans l’intérieur, se tenaient prêts à réparer les accidents toujours prévus. Mercier prétend que pendant le trajet du domicile à l’église et de l’église au cimetière, ces ouvriers passaient leur temps à jouer aux dés sur le cercueil.
L’usage s’était conservé de faire suivre le corps par des pauvres, qu’on habillait, et auxquels on distribuait des cierges et de l’argent. On voyait souvent défiler dans la rue des enterrements escortés de deux cent et même quatre cent pauvres.

Le crieur, revêtu d’une longue robe noire et la sonnette d’argent à la main, marchait en tête du convoi qu’il avait organisé, et tenait l’emploi dévolu aujourd’hui aux ordonnateurs. La présence de deux ou trois crieurs à des obsèques était un grand luxe qui se payait cher. 

Restif de la Bretonne, dans son œuvre "Nuits de Paris" décrit ainsi un convoi : 

Restif de La Bretonne

"LE CONVOI (89e nuit)

Le soir, en sortant, je voulus passer par la rue des Bernardins. Un convoi, que le peuple nommait superbe, me ferma le passage, et je fus obligé de rétrograder pour prendre la rue de Bièvre. Lorsque je fus parvenu sur le quai de la Tournelle, je n'en fus pas moins arrêté par le convoi : plus de trois-cent pauvres, caparaçonnés d'étoffe, précédaient le corps ; une double bande de prêtres et de chantres marchait sur deux lignes, armée de cierges. Le chant était agréable, et en faux bourdon. Les rues étaient remplies, et tout le monde était aux fenêtres. Ainsi, jusqu'au dernier moment, subsiste la différence entre le pauvre et le riche ! Mais à quoi sert-elle ? Que signifie cette pompe, pour porter dans un amas de cadavres décomposés ce nouveau cadavre ? Prétend-on honorer le défunt, ou témoigner la joie de la succession qu'il laisse ? Quelle est cette stupide curiosité du peuple, qui se foule pour voir mener au sépulcre un riche qui lui ferait horreur s'il était découvert ? Le seul usage vraiment sensé consisterait à rendre le plus promptement possible à la dissolution végétale ce qui lui appartient, et dans des endroits séparés, non dans une fosse commune et dans un terrain où des millions d'hommes dissous depuis des siècles doivent répandre des miasmes mortels sur les villes, à proportion de leur étendue. C'est une des principales causes de l'insalubrité de Paris..."

Faire part de décès ancien

De toute manière, les frais avaient fort augmenté, et vers la fin du dix-huitième siècle un enterrement décent de petit bourgeois coûtait de sept à huit cent livres. Quand le fameux Fouquier-Tinville perdit sa première femme (1782), les dépenses funéraires s’élevèrent à la somme de 674 livres 12 sols, « tant pour le service que pour le convoi, les billets d’enterrement, tentures, manteaux de deuil, crêpes et gants »

Antoine Fouquier-Tinville
Jugement de Fouquier-Tinville au Tribunal révolutionnaire


 

Revenons en à mon ancêtre (à la neuvième génération) Pierre Hoüard qui exerçait ce métier à Ancourteville-sur-Héricourt. Il ne devait pas avoir souvent l'occasion de s'exprimer comme clocheteur dans ce petit village, il  louait plutôt ses bras comme journalier où comme batteur en grange. Il était fils d'Alexandre Hoüard et de Françoise Duhamel, et avait deux frères, Nicolas, l'aîné, aussi batteur en grange, et un autre Pierre, le plus jeune des trois, qui exerçait le métier de tisserand.

Batteurs de grain
Un tisserand

 

 

 

 

 

 

 

 

Pierre se maria deux fois, avec Anne Frébourg, originaire d'Héricourt-en-Caux, où eut lieu la cérémonie le 24 mai 1723, fille de Jacques et de Marie Dupray, mariage d'où est issue une fille, Marie-Anne Hoüard, qui sera mon ancêtre (G8).

Anne Frébourg décède à Ancourteville le 25 octobre 1736, et son époux convola en secondes noces deux ans après, le 14 avril 1738, dans la même commune, avec Marie-Anne Genet, âgée d'environ 24 ans, il en avait plus de 40. Je ne connais pas d'enfants de cette seconde union.

Sa fille Marie-Anne naquit à Ancourteville le 24 novembre 1735, et se maria aussi deux fois. Son premier mari, Jean-Baptiste Dupré ou Duprey, originaire des Ifs, y épousa Marie-Anne le 26 février 1761. Il avait 24 ans, elle 25. Ils eurent ensemble 5 enfants, 4 garçons : Jean-Baptiste François, journalier, en 1761, Barthélémy, né en 1765 et décédé en 1766, Pierre Vincent, siamoisier, en 1767, et Jean-Baptiste Modeste en 1771, et une fille, Marie-Anne en 1769.

Jean-Baptiste Dupré, son mari, décède aux Ifs le 16 décembre 1771, et Marie-Anne se remarie aux Ifs le 7 février 1774 avec Adrien Rivière, un charron, originaire de Renfeugères, un hameau aujourd'hui rattaché à la commune de Goupillières, toujours en Seine-Maritime. Il n'auront qu'une fille, Marie-Angélique, qui sera mon ancêtre à la septième génération.

Adrien Rivière, charron, né à Renfeugères le 4 mai 1740, et décédé à Bouville le 23 messidor An IV (11 juillet 1796) était fils naturel de Marie-Anne Catherine Rivière, native de Sierville le 7 octobre 1709, et décédée à Eslettes le 20 novembre 1771. Bien après la naissance d'Adrien, elle s'est mariée à Goupillières avec Adrien Cheminel le 7 février 1758, son fils naturel Adrien avait déjà 18 ans. Je ne connais pas d'enfant de cette seconde union.

Un charron

Marie-Angélique Rivière, fille d'Adrien et de Marie-Anne Hoüard, naquit aux Ifs, un hameau qui fut par la suite rattaché à Bouville (qui fut un temps nommé Bouville-les-Ifs) le 22 juin 1778. Elle convola en juste noces le 30 pluviôse An VII (18 février 1799) avec un garçon de son âge, journalier et maçon de son état, Nicolas Martin Eustache Langlois, originaire de Motteville où il naquit le 12 juillet 1778, et où le mariage fut célébré.

Château de Motteville

Nicolas Martin Eustache était fils de Nicolas Langlois, aussi maçon, de Motteville, et de Catherine Mauvial, domestique, dernière née (en 1746) d'une fratrie de dix enfants, originaires de Saint-Pierre-le-Vieux.

Nicolas Langlois et Catherine Mauvial eurent aussi neuf enfants, dont les trois premiers furent des filles (entre 1772 et 1776), les deux suivants des jumeaux (dont Nicolas Martin Eustache et son frère Georges Nicolas, nés tous deux le 12 juillet 1778 à Motteville où Georges Nicolas décéda 3 mois après le 10 octobre) et les quatre suivant furent aussi de sexe masculin, de 1782 à 1791, tous nés à Motteville.

Le couple formé par Nicolas Martin Eustache Langlois et Marie Angélique Rivière fut presque aussi prolifique que les deux générations qui les précédèrent, car ils eurent à leur tour 6 enfants, 3 filles et 3 garçons, entre 1804 et 1820. Nicolas Martin Eustache décéda à Motteville le 4 septembre 1858, et son épouse luis survécut un an, elle trépassa à Motteville le 24 août 1859.

Parmi leurs six enfants, le cinquième, Nicolas Dominique, né à Motteville le 3 mars 1818, fut d'abord journalier avant de faire une carrière d'aiguilleur dans les chemins de fer. Il se maria à Croix-Mare le 14 août 1845, il avait 27 ans, avec Alexandrine Rose Dézoïde, âgée de 24 ans, étant née à Mont-de-l'If le 30 septembre 1831. Elle exerçait le métier de tisserande.

Ils furent les parents de mon arrière-grand-père maternel, Dominique Arcade Langlois né à Motteville le 27 décembre 1848. Il était garde particulier, un métier correspondant à garde chasse aujourd'hui, et avait épousé à Cideville le 19 01 1869 Marie-Caroline Leblond, mon arrière-grand-mère, blanchisseuse, native de Cideville le 5 avril 1842.

Un garde chasse
Blanchisseuse à la plage

 

 

 

 

 

 

 

 

Et naquit mon grand-père, Georges Lucien Arcade, clerc de notaire, le 16 06 1885 à Cideville.

Mon grand-père, Georges Lucien Arcade LANGLOIS (1885-1920)

 

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Une dynastie de maîtres de poste. La poste d'Ailly-le-Haut-Clocher (Somme)

18 Décembre 2020 , Rédigé par Jean-Marc CARON Publié dans #Professions insolites

Une dynastie de maîtres de poste. La poste d'Ailly-le-Haut-Clocher (Somme)

La route royale de Paris à Boulogne, ancienne nationale 1, traverse maints village de l’Oise et de la Somme, deux départements d’où sont issus bon nombre de mes ancêtres.

Toutefois, ce n’est que récemment que j’ai découvert grâce à Geneanet par l’un des descendants de cette famille, que j’avais moi-même des ancêtres maîtres de Poste.

En effet, mon ancêtre à la Xème génération, Marie-Marguerite de ROUSSEN, native de Bettencourt-Rivière (Somme) en 1716, et y décédée en 1756, était issue de cette grande famille, ce que je n’ai découvert que récemment, suite à ce correspondant Geneanet.

C’est par un édit du roi Louis XI, dit « Édit de Luxies » que fut fondée la « Poste Royale ». D'abord destinée à l’usage exclusif du souverain, pour toutes les correspondances nécessaires aux affaires d‘État.

Postiers s'arrêtant à une auberge sous Louis XI (JOB, 1905) (Nos Anccêtres Vie & Métiers N° 48 mars 2011)

Organisée en relais routiers sur toutes les grandes routes traversant le territoire, des « relais de poste » furent créés à cette occasion, tenus à l’origine par des « chevaucheurs tenant la poste », devenus plus tard des « tenant poste » puis « maîtres de poste ». Ils fournissent les chevaux aux « chevaucheurs de l'écurie du roi ».

Maître de Poste (Wikipedia)

Un maître de poste en 1832
Louis XI, roi de France

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette « Poste royale » demeura à l'usage exclusif du roi jusque sous Henri III († 1589) soit plus d'une centaine d'années.

C'est donc son successeur sur le trône de France, Henri IV, qui démocratisa le transport des lettres et colis en l'ouvrant au commerce et aux particuliers, moyennant finances. Mais le pouvoir en conservait l'exclusivité, interdisant à tout particulier dont la fonction était de voyager (colporteurs, conducteurs de carrosses ou de charrettes, rouliers, muletiers, etc.) de porter des lettres ou des colis.

La fonction de maître de poste était rémunératrice, et, de plus, ils exerçaient parallèlement d'autres activités, tels que laboureurs, agriculteurs, aubergistes ou cabaretiers, ce qui leur permettait de se créer de nouveaux revenus.

Pour devenir maître de poste, il fallait acheter une charge, généralement chère payée, c'est pourquoi ils étaient recrutés souvent parmi les sujets les plus riches de la paroisse. Il fallait en effet que la famille puisse avoir les moyens d'entretenir les bâtiments, de les approvisionner, d'acheter le matériel de transport (chevaux, voitures, harnais, etc. et de payer les « postillons » et acheter le brevet. L'achat de cette charge était à peu près de 400 livres pour un relais de campagne (en 1693) mais pouvait monter à 20 000 livres en 1708 pour les grandes villes comme Lyon ou Paris.

Brevet de maître de poste

Ils étaient donc souvent de gros agriculteurs dont les terres cultivées bordaient les grandes routes royales, leur permettant ainsi d'ouvrir un relais, et de proposer aussi leur service pour exploiter la « Poste aux chevaux ». Comme ils étaient également aubergistes ou cabaretiers, la poste leur permettait d'augmenter leurs revenus. Ils touchaient en moyenne 180 livres par an pour la charge du relais de poste.

Aubergiste
cabaretier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Malgré son nom, le maître de poste ne manipulait pas de courrier. Son rôle consistait uniquement à assurer le service de la poste en fournissant le personnel et le matériel nécessaire (voitures, chevaux, postillons, etc.) aux courriers et aux voyageurs. Les bâtiments du relais lui appartenaient en propre.

Dès le brevet obtenu, à la prise de fonction, ils devaient aménager leurs relais pour pouvoir y accueillir les visiteurs, et embaucher des commis à leurs frais pour tenir ces bureaux, et des postillons pour conduire les attelages, à toute heure du jour où de la nuit. Les maîtres de poste devaient donc être en permanence dans leurs relais. Ils devaient aussi pouvoir fournir toutes les semaines quatre chevaux pour la poste aux lettres, ils devaient donc en posséder assez pour pouvoir assurer ce service.

En contrepartie, ils en tiraient de multiples avantages : ils étaient exemptés de la taille, de toute charge publique, de l'entretien des locaux et de la tenue des registres de la paroisse. Ils étaient aussi dispensés de loger les soldats en campagne et de céder à toutes les réquisitions. Leurs enfants ainsi que les postillons qu'ils employaient étaient dispensés de service militaire. Ils pouvaient aussi cultiver sans impôt 60 arpents (25 ha) de terres. Leurs activités annexes pouvaient aussi générer d'autres privilèges. Celui qui tenait « cabaret ou table ouverts » était dispensé des droits sur les vins, à condition qu'ils soient réservés à leurs propre consommation et à celle des courriers.

Certains d'entre eux prirent aussi en charge la « Poste aux lettres », une fonction anoblissante.

La malle-poste au relais

Voici ici quelques exemples de distances et de prix concernant les transports de personnes, ainsi que les distances et la durée du trajet (Tiré du livre "La France au temps de Louis XVI", qui se base sur "L'almanach Royal de 1789")

Le prix des places était different selon les véhicules :

Par place et par lieue de poste (soit 3,818 km)

Diligences :................................................................16 sols

Cabriolets.............................................................10 sols

Carrosses...............................................................10 sols

Paniers....................................................................6 sols

Fourgons.................................................................6 sols.

Seulement 36 villes étaient desservies par les voitures  de voyageurs des Postes  : Amiens, Angers, Besançon, Bordeaux, Bourges, Caen, Clermont-Ferrand, Dijon, Evreux, La Rochelle, Langres, Le Mans, Liège, Lille, Limoges, Lyon, Metz, Mézières Charleville, Moulins, Nancy, Nantes, Orléans, Reims, Rennes, Rouen, Sedan, Strasbourg, Saint-Omer, Saint-Quentin, Toulouse, Tours, Troyes, Valenciennes et Verneuil. Le service était le plus souvent bi hebdomadaire.  Casanova, lors de son séjour en France, avait mis 5 jours pour aller de Paris à Lyon.

Quelques exemples de parcours : 

Diligence de Château-Thierry : Part de Paris les mercredi et samedi à six heures du soir, arrive à destination à dix heures du matin le lendemain. Elle repart de Château-Thierry les lundi et vendredi à six heures du soir et arrive à Paris le lendemain à dix heures du matin. Prix des places : douze livres.

Carrosse de Montargis : Part de Paris le jeudi à cinq heures du matin, va coucher à Fontainebleau, et le vendredi à Montargis, en repart le lundi, va coucher à Fontainebleau et arrive à Paris le mardi.

Carrosse de Montdidier : Part de Paris le vendredi à quatre heures du matin, va coucher à Clermont (Oise, ndlr) et arrive le samedi à Montdidier. Il en repart le lundi à sept heures du matin, couche à Clermont et arrive à Paris à midi.

Ces quelques exemples donne une idée de la vitesse  et des étapes. La diligence parcourt en seize heures de nuit les quatre-vingt-dix kilomètres de Paris à Château-Thierry soit 5, 600 km Heure.

Le carrosse fait des étapes de 65 km environ : 

Paris Fontainebleau : 65 km, Fontainebleau Montargis 47 km

Paris Clermont 65 km, Clermont Montdidier 36 km.

On ignore le temps nécessaire pour faire ces 65 km, mais le départ étant très matinal, on peut donc supposer une étape d'une douzaine d'heures ce qui représente une vitesse approximative de 5 km/heure.

La charge était souvent héréditaire, passant du maître au fils, ou à la veuve, ou à la fille et au gendre, bref, c'était un "bien de famille". 

C'est ainsi que mes ancêtres, la famille de Roussen, eurent en charge, chacun à leur tour, les relais de Bernay-en-Ponthieu et Ailly-le-Haut-Clocher tous deux situés sur la route Paris-Boulogne, l'ancienne nationale 1, qui traverse les deux villages.

Une partie des bâtiments du Relais de Poste d'Ailly 23 rue Nationale, à l'angle de la rue d'Ergnies

 

Le premier connu, fondateur de la dynastie, François de Roussen (I - Sosa 47040), est né dans la première moitié du XVIe siècle, sous le règne de François Ier. Il fut d'abord laboureur puis il prit en charge le relais de poste d'Ailly-le-Haut-Clocher (les bâtiments n'existent plus dans ce village). Il fut mon premier ancêtre connu à ce poste.

Nous ne connaissons pas son épouse, mais l'on sait que son fils, aussi nommé François (II-1- Sosa 23520), né dans le village un peu avant 1560, prit la suite de son père au relais d'Ailly. Il se maria deux fois, nous n'avons pas retenu le nom de sa première épouse qui lui donna trois enfants et qui décéda entre 1595 (date de naissance du dernier des 3 enfants) et le 14 juillet 1612, date du second mariage de François. Il décéda peu après 1612. Il fut le second de la dynastie de Roussen au relais d'Ailly. Il se maria en secondes noces le 14 juillet 1612 à Ailly avec Marie Pillart. On ne connaît pas d'enfant de ce second mariage.

Des trois enfants de son premier mariage, les deux premiers, (III-1) François et (III-2) Nicolas sont laboureurs, et certainement décédés avant leur père, car la charge de maître de poste échut à leur cadet Claude (III-3 - Sosa 11760), né vers 1595, et décédé après 1647.

Il se maria par contrat passé devant maître Ezechias Bragonnier, notaire à Ailly, en 1598, avec Jeanne POULBRAIN (Sosa 11761), fille de Jean et d'Isabeau OGAS (Sosa 23522 et 23523). Ils eurent 7 enfants.

  • IV-1) Françoise de ROUSSEN, décédée à Ailly le 1er février 1688 à 84 ans, mariée à un chirurgien, Jean Coquet, né vers 1600 et décédé à Ailly le 27 octobre 1678. Ils eurent le 24 septembre 1645 un fils, Claude Cochet qui sur les traces de son père, devint maître chirurgien et décéda à Ailly le 07 03 1711, après avoir épousé le 21 juin 1676 dans le village sa cousine Marie de Roussen, fille de François de Roussen, le frère de Françoise.
Un chirurgien au XVIIe siècle
  • IV-2) Anne de ROUSSEN, née avant 1605, et décédée à Abbeville avant 1644, qui épousa Nicolas Coureur, lieutenant du village de Bellancourt.
  • IV-3) Jeanne de ROUSSEN, mariée ver 1625 avec Jehan Leclercq, laboureur à Ailly. En parallèle, ce Jean Leclercq est lui même fils de Charles, laboureur à Bugny L'Abbé, et de Marie Carette, laquelle Marie Carette est la fille de Philippe Ier CARETTE  (Sosa 23154) et de Marguerite de RIBEAUCOURT (Sosa 23155), qui sont aussi mes ancêtres à la 15e génération !
  • IV-4) Autre Françoise de ROUSSEN, décédée à Ailly le 16 novembre 1690, et s'est mariée deux fois, avec Guillaume Trippier, puis avec Jean Bouteleux.
  • IV-5) Marguerite de ROUSSEN, mariée vers 1630 Jehan Dorémieux, laboureur à Gransart.
  • IV-6) François, qui succéda à son père comme maître de poste à Ailly-le-Haut-Clocher. Il est né vers 1610 et décédé avant 1666. Il s'est marié en 1632 avec Anne Marcotte, décédée à Ailly le 6 août 1689 à 80 ans. Elle était fille de Jean Marcotte et de Marie Carette, autre fille de mes ancêtres Philippe Ier CARETTE et Marguerite de RIBEAUCOURT. On tourne en boucle ! La descendance  de François sera étudiée plus loin.
  • IV-7 - Sosa 5880) Jean de ROUSSEN, laboureur à Ailly, vivant de son bien (à son décès) né à Ailly le 15 juin 1620, et décédé vers 1677 au hameau d'Alliel, dépendance d'Ailly. Il se maria à Ailly le 7 février 1645 avec Perrine GODART (Sosa 5881) fille de Charles et de Marie LE MAISTRE (Sosa 11762 et 11763). Ils eurent 4 enfants :
Un laboureur

V-1) Louis de ROUSSEN ° à Ally le 6 avril 1646 et décédé au même lieu le 13 avril 1682. Je n'ai rien trouvé de plus sur lui.

V-2 - Sosa 2940) Nicolas de ROUSSEN, laboureur et syndic du hameau d'Alliel, où il est décédé le 18 octobre 1719 à 72 ans. Son mariage eut lieu à Ailly le 18 janvier 1684, avec Marie MARÉCHAL (Sosa 2941) dont 8 enfants (Voir ci-après).

V-3) Marie de ROUSSEN née vers 1655, qui épousa à Ailly le 24 juillet 1677 Charles Douzenel, seigneur de Bellancourt, dont une fille, Marie Douzenel mariée à Pierre Brocquevieille, décédé en 1750 à 54 ans.

V-4) Charles de ROUSSEN, né avant 1670, et qui fut prêtre.

Les 8 enfants de Nicolas de ROUSSEN et Marie MARÉCHAL :

VI-1) Marie Marguerite de ROUSSEN ° à Ailly le 18 décembre 1684. Je n'en sais pas plus sur elle.

VI-2) Ignace de ROUSSEN, laboureur, né à Ailly le 30 juillet 1686, et décédé à Alliel le 12 mai 1759. Il épousa sa petite cousine Marie-Jeanne de ROUSSEN, arrière-petite fille de François de ROUSSEN (voir IV-6 ci-dessus), née à Ailly le 30 novembre 1686 et y décédée à 90 ans le 23 juin 1777. Elle sera reprise dans la descendance de François (IV- 6) ci-dessous. Ils eurent  cinq enfants :

  • VI-2 1) Louis Ignace de ROUSSEN marchand mercier ° Ailly le 27 janvier 1714 et marié à Abbeville le 3 décembre 1742 avec Marie-Françoise Le Vasseur ;
  • VI-2 2) Théodore de ROUSSEN décédé le 30 septembre 1719 à Ailly où il était né le 3 avril 1718 ;
  • VI-2 3) Jean-Baptiste de ROUSSEN ° à Ailly y décédé le 2 mai 1750 à 23 ans ;
  • VI-2 4) Marie-Élisabeth, décédé à Ailly le 30 juillet 1807 à 80 ans ; 
  • VI-2 5) Marie- Catherine Véronique, décédée à Ailly le 22 janvier 1748 à 18 ans.

VI-3 Sosa 1470) François de ROUSSEN, né à Ailly le 2 décembre 1687, et décédé à Bettencourt-Rivière entre 1727 et 1736. Avec lui, on quitte Ailly-le-Haut-Clocher pour Bettencourt-Rivière, où il épousa le 4 février 1716 Marguerite MARIE (Sosa 1471) y décédée entre les mêmes dates (les registres de la commune sont lacunaires sur cette période). Elle était fille de François MARIE et de Françoise JOURDAIN (Sosa 2942 et 2943). 3 enfants sont issus de ce couple :

  • VI-3 1) Pierre de ROUSSEN, décédé à 36 ans le 9 mai 1752, marié à Marie Geneviève CARPENTIER dont un enfant :
    • VI-3 1 1) Marie-Françoise Joseph de ROUSSEN ° le 27 mars 1752 à Bettencourt-Rivière. Geneviève CARPENTIER (Sosa 731) est devenue mon ancêtre par son second mariage à Bettencourt-Rivière le 28 novembre 1752 avec Louis POIRET (Sosa 730), fils de Jérôme POIRET (Sosa 1460), fermier à la ferme de Fayel et de Jeanne JOURDAIN (Sosa 1461).
  • VI-3 2) Marie-Marguerite de ROUSSEN (Sosa 735), née à Bettencourt-Rivière le 6 novembre 1716 et décédée au même lieu le 7 novembre 1756, le lendemain de ses 40 ans. Elle avait épousé vers 1750 Jean GUÉRIN (Sosa 734), fils de Jean GUÉRIN, charpentier, et de Marie POQUE (Sosa 1468 et 1469), mariés à Francières le 7 août 1721.
  • VI-3 3) Nicolas de ROUSSEN, dont on ne sait rien.
Des charpentiers au travail

Jean GUÉRIN et Marie-Marguerite de ROUSSEN (Sosa 734 et 735) sont parents de quatre enfants :

  • VII-3 2 1) Marie-Louise Angélique GUÉRIN (Sosa 367) née à Bettencourt-Rivière le 26 novembre 1751, et y décédée le 14 décembre 1809. Elle s'y maria le 11 février 1722 avec François DUMESGES dit Crist (Sosa 366) qui fut cultivateur, laboureur et meunier. 
  • VII-3 2 2) Marie-Marguerite GUÉRIN née à Bettencourt-Rivière le 27 février 1753.
  • VII-3 2 3) Jean-François GUÉRIN né dans ce même village le 27 juin 1754, paroisse St-Martin, et fut inhumé dans la nef de l'église de cette paroisse le 16 mars 1755.
  • VII-3 2 4) Autre Jean-François, né aussi au même village le 9 avril 1756.
Les paysans apportent au moulin le grain à moudre

VI-4) Marie-Louise de ROUSSEN née à Ailly le 19 mai 1690, mariée à Claude Champion, dont une fille, Clotilde Scholastique qui épousa aussi à Ailly un tisserand, Louis Alexandre Waren de ROUSSEN, issu d'une autre branche que celle des maîtres de poste, branche que nous n’étudierons pas dans cet article.

VI-5) Marie-Charlotte de ROUSSEN, native d'Ailly le 27 mars 1692, et décédée le 22 juin 1770, épousa vers 1715 Pierre LESUEUR, laboureur.

VI-6) Élisabeth de ROUSSEN, né à Ailly le 17 février 1694, et y décédée 7 ans plus tard le 17 septembre 1701.

VI-7) Louis de ROUSSEN, laboureur, ° Ailly-le-Haut-Clocher le 17 janvier 1696 et décédé à Abbeville le 10 janvier 1785. De sa femme Marie-Anne Dergnyes (fille de François et de Marie-Françoise Maillard), qu'il épousa à Ailly le 9 décembre 1722, il eut 8 enfants, un garçon et sept filles (selon les actes de naissance, le nom varie entre de ROUSSEN et DEROUSSEN, l'orthographe est respectée ici :

  • VII-7 1) Louis Isidore de ROUSSEN né le 10 octobre et décédé le 26 du même mois en 1723 à Ailly-le-Haut-Clocher.
  • VII-7 2) Marie-Anne Barbe Séraphique DEROUSSEN, née Ailly le 7 mars 1725, et décédée à Abbeville, paroisse Sainte-Catherine le 15 juillet 1780.
  • VII-7 3) Élisabeth Constance Marie-Louise DEROUSSENnée Ailly le 19 août 1727.
  • VII-7 4) Ursule Pélagie de ROUSSEN née à Ailly le 7 septembre 1729, et veuve en 1782 de Charles Louis Maréchal, né à Flixecourt le 3 avril 1729, et décédé en 1782, maître de poste et prévôt de la châtellenie de Flixecourt, fils de Charles Maréchal et d'Élisabeth Manessier.
  • VII-7 5) Marie-Laure Françoise Scholastique Dorothée Béat DEROUSSEN née à Ailly le 7 novembre 1731, et décédée à Abbeville, paroisse Sainte-Catherine le 1er août 1790.
  • VII-7 6) Brigitte Pétronille DEROUSSEN,  née à Ailly le 27 février 1734 et décédée au même endroit 4 mois plus tard le 4 juillet 1734.
  • VII-7 7) Marie-Françoise de ROUSSEN née à Abbeville, paroisse Saint-Éloi le 11 mai 1735.
  • VII-7 8) Julie Véronique de ROUSSEN qui est née le 7 mars 1738 et qui épousa à Abbeville le 14 février 1760 Charles Nicolas Plantard, seigneur de Yaucourt, natif d'Abbeville, paroisse Saint-Georges le 29 juin 1734, et décédé même le 30 mai 1763 à 28 ans.

VI-8) Nicolas de ROUSSEN né à Ailly-le-Haut-Clocher le 14 mars 1698, dont on ne sait rien.

Avant de poursuivre la descendance de mes sosa 734 et 735, Jean GUÉRIN et Marie-Marguerite de ROUSSEN et de leur fille Marie-Louise Angélique  GUÉRIN (Sosa 367), nous allons développer ici la généalogie suivie des maîtres de poste de la famille de ROUSSEN, en reprenant la suite de Francois de ROUSSEN (voir plus haut IV-6) et de son épouse Anne Marcotte. Ils ont eu 5 enfants :

V-6 1) Jacques de ROUSSEN, né à Ailly-le-Haut-Clocher vers 1635-1640, et y décédé le 24 juillet 1678, prit la succession de son père au relais de poste du village.  Il se maria en 1664 avec une jeune fille de 16 ans, Jeanne Acloque, qui lui donna 5 enfants et mourut à Ailly le 10 juillet 1679 à 31 ans. Elle était fille de Jacques Acloque, lieutenant de la commune d'Hocquincourt, dont on ne connaît pas le nom de l'épouse.

Gendarme à cheval, lieutenant de ville

V-6 2) Françoise de ROUSSEN née vers 1645, qui épouse en juillet 1665 Antoine RINGARD.

V-6 3) Gaspard de ROUSSEN, laboureur décédé à Ailly le 16 janvier 1677, y marié le 17 juillet 1666 Françoise Manessier, fille d'Antoine Manessier, receveur de la grange de la collégiale Saint-Wulfran d'Abbeville et de Pasquette Outrebon. Françoise Manessier était veuve en premières noces de Guillaume Jolibois, décédé à Abbeville.

V-6-4) Marie de ROUSSEN, déjà citée plus haut (voir IV 1 François de ROUSSEN), épouse de Claude Coquet, maître chirurgien, fils de Jean et de Françoise de ROUSSEN.

V-6 5) Jean de ROUSSEN décédé Ailly 23 juin 1678.

 

Jacques de ROUSSEN (V-6 1) maître de poste à Ailly-le-Haut-Clocher et son épouse Jeanne Acloque eurent 8 enfants :

  • VI-6 1-2) Louis de ROUSSEN qui continue la dynastie des maîtres de poste à la suite de son père, décéda à 60 ans à Ailly-le-Haut-Clocher le 20 juin 1727. Il avait épousé Marie Coïette à Ailly le 12 février 1686. Elle était fille de Mathieu Coïette et de Marie Jourdain. Elle lui donna trois enfants qui suivront ci-après, entre 1686 et 1690. Toutefois, on ne sait si le couple fut séparé après cette dernière naissance, car Marie mit au monde un quatrième enfant, Jean Coïette né de père inconnu le 11 janvier 1693 à Ailly, avant de décéder le 8 avril 1694.

VII-1) Marie-Jeanne de ROUSSEN, déjà nommée ci-dessus comme épouse d'Ignace de ROUSSEN (Voir plus haut VI-2).

VII-2) Louis de ROUSSEN, maître de poste à Ailly-le-Haut-Clocher où il est né le 1er décembre 1687, et où il décéda le 9 mars 1759. De sa femme Marie-Françoise Hardy, fille de Pierre Hardy, fermier à Domqueur, et de Marie Chivé, qu'il épousa à Abbeville le 17 juillet 1727, sont issus deux garçons : 

  • VIII-2 1) Louis-Ignace de ROUSSEN, maître de poste à Bernay-en-Ponthieu, né le 19 mai 1728 à Ailly, et décédé le 24 mars 1785 à Bernay en Ponthieu, qui épousa le 16 octobre 1753 à Forest-Montiers Marie-Louise Charlotte DENEL, native de Forest-Montiers (Somme) et décédée à Bernay-en-Ponthieu le 2 avril 1803 dont 7 enfants :

IX-2-1-1) Marie-Charlotte de ROUSSEN, née à Bernay-en-Ponthieu le 7 août 1754, et décédée à Forest-Montiers le 1er février 1762.

IX-2-1-2) Marie-Jeanne de ROUSSEN ° Bernay-en-Ponthieu le 21 mars 1756 et décédée à Forest-Montiers le 15 avril 1756.

Comissaire de police sous la Révolution

IX-2-1-3) Marie Sabine Augustine de ROUSSEN née à Bernay-en-Ponthieu le 24 mars 1757 et décédée à Ailly le 6 novembre 1848 à 91 ans, épousa à Bernay le 29 novembre 1786 Louis Pierre LEBRUN, commissaire à Amiens.

IX-2-1-4) Jean-Baptiste Louis de ROUSSEN, maître de poste à Ailly, né le 20 mai 1758 à Bernay-en-Ponthieu et décédé à Ailly-le-Haut-Clocher le 15 décembre 1809, époux de Victoire Lecadieu.

IX-2-1-5) Honoré François de ROUSSEN, cultivateur, né à Bernay le 8 septembre 1759, décédé à Quevauvillers  (Somme) le 4 février 1837, marié à Éplessier le 27 07 1787 Joséphine Clotilde Lecadieu, sœur de Victoire ci-dessus. (Voir VIII-3 ci-dessous)

IX-2-1-6) Jean-Baptiste Théodore de ROUSSEN né Bernay-en-Ponthieu 16 décembre 1760, y décédé le 2 mai 1763.

 

IX-2-1-7) Charles François de ROUSSEN, maître de poste à Bernay-en-Ponthieu, né audit Bernay le 02 03 1764, y décédé le 5 octobre 1808. Marié à Anne Louise Pélagie Henriette d'Haudry, née à Saint*Valéry-sur-Somme le 6 avril 1768, fille de Pierre d'Haudry, receveur des gabelles à Saint-Valéry, puis à Nampont-Saint-Martin, et de Michèle de Jassaud, dont 5 enfants :

VII-3) Angélique de ROUSSEN native d'Ailly le 11 octobre 1690, y épousa le 23 novembre 1717 Louis Bernard Coppin de Valminon, natif d'Ailly vers 1692. Ses parents étaient Louis Coppin de Valminon, laboureur à Éplessier et Marguerite Julien. Deux enfant sont issu de cette union : 

  • VIII-1) François Jean Chrisostome Coppin de Valminon marié à Éplessier le 25 juillet 1753 avec Marie-Rose Lecadieu.
  • VIII-2) Françoise Angélique Coppin de Valminon mariée à Éplessier le 18 juillet 1753 avec Antoine Lecadieu, dont 3 enfants :

IX-1) Victoire Lecadieu née à Éplessier le 10 octobre 1754, décédée à 32 ans le 7 mars 1787 à Bernay-en-Ponthieu. Elle avait épousé le 13 février 1787, 3 semaines avant son décès,  à Éplessier Jean-Baptiste Louis de ROUSSEN, maître de poste à Ailly-le-Haut-Clocher, fils de Louis-Ignace de ROUSSEN, lui-même petit-fils de Louis de ROUSSEN et de Marie Coïette (voir ci-dessus V-6 1-2 et VIII-2-1-4)

IX-2) Constance Lecadieu née à Éplessier le 28 02 1756.

IX-3) Joséphine Clotilde Lecadieu née à Éplessier le 28 septembre 1757, elle décéda avant 1820. Elle épousa aussi un de ROUSSEN, Honoré François, cultivateur à Bernay-en-Ponthieu, le frère Jean-Baptiste Louis de ROUSSEN son beau-frère, époux de sa sœur Victoire. (voir ci-dessus VIII-2-1-5)

Un cultivateur

Nous sommes parvenus au terme des 9 génération de maîtres de poste, à partir de François de ROUSSEN jusqu'à Jean-Baptiste Louis, à une époque où le service cessa, et ou la fonction devint obsolète. Nous avons donc eu successivement :

  • I) François de ROUSSEN maître de poste à Ailly-le-Haut-Clocher vers 1598, mon ancêtre Sosa 47040 à la XVIe génération
  • II) François, son fils, qui lui succéda à son décès (Sosa 23520)
  • III) Claude, fils du précédent, qui succéda a son père, toujours à Ailly (Sosa 11760)
  • IV) François maître de poste à Ailly autour de 1635, fils de Claude
  • V) Son fils Jacques, qui prit la succession de son père vers 1650-1660
  • VI) Louis de ROUSSEN, toujours à Ailly, qui pris ses fonctions vers 1690-1700.
  • VII) Autre Louis, fils du précédent maître de la poste d'Ailly juque à son décès en 1759
  • VIII) Louis Ignace de ROUSSEN fils du précédent maître de poste à Bernay en Ponthieu
  • IX) Jean-Baptiste Louis de ROUSSEN, maître de poste à Ailly jusqu'en 1809 date de son décès.

Nous reprenons maintenant la suite de la descendance des maîtres de poste, à partir du couple Marie-Louise Angélique GUÉRIN et François DUMESGES pour compléter la descendance, jusqu'à mes grands-parents..

Enfants de Marie-Louise Angélique GUÉRIN (Sosa 367) et François DUMESGES (Sosa 368) (voir ci-dessus VI-3 2 1) soit 5 enfants :

VII-3 2 1 1) Charles François DUMESGES, né à Bettencourt-Rivière le 8 avril 1773.

VII-3 2 1 2) Louis-Firmin DUMESGES né aussi dans ce même village le 12 mai 1774, et y décédé le 29 décembre 1778.

VII-3 2 1 3) Marie Josèphe Pélagie DUMESGES ° Bettencourt-Rivière le 15 août 1775.

VII-3 2 1 4) Marie-Angélique Catherine, native de Bettencourt-Rivière le 18 octobre 1776.

VII-3 2 1 5) Marie-Françoise Joséphine DUMESGES (Sosa 183) née à Bettencourt-Rivière le 25 février 1789, y décédée le 16 mars 1864. Elle s'y maria le 28 février 1810 avec son petit-cousin Charles François DUMESGES (Sosa 182), petit-fils de François DUMESGES et de Marie-Charlotte MOREL (Sosa 728 et 729), qui sont aussi les grands-parents de son épouse Marie-Françoise Joséphine DUMESGES. Ils sont parents de 4 enfants :

  • VIII-1) Marie-Françoise Joséphine DUMESGES (Sosa 91) née à Bettencourt-Rivière le 24 janvier 1812, y décédée le 2 juillet 1891. Elle y épousa en premières noces le 6 août 1833 Jean-François GALLAND (Sosa 90), aubergiste, né à Airaines le 25 mars 1812, y décédé le à 29 ans le 25 juillet 1841.
  • VIII-2) Caroline Élisa DUMESGES ° Bettencourt-Rivière le 5 avril 1814.
  • VIII-3) Charles François Martin DUMESGES né à Bettencourt-Rivière le 22 décembre 1818.
  • VIII-4) Hélène Delphine DUMESGES, né à Bettencourt-Rivière le 26 janvier 1822, et y décédée 6 jours après le 1er février 1822.

Jean-François GALLAND (Sosa 90) aubergiste, et Marie-Françoise Joséphine DUMESGES (Sosa 91) ont eu 3 enfants :

Une auberge médiévale
  • IX-1) Joséphine Adelphine GALLAND (Sosa 45),  cultivatrice, née à Airaines le 22 avril 1834, y décédée le 11 avril 1911. Elle s'y maria le 3 juillet 1853 avec Théophile Amédée ALLARD (Sosa 44), fils de Charles Antoine ALLARD (Sosa 88), tisserand, cultivateur et fabricant d'huile et de Marie Geneviève DEFONTAINE (sosa 89). Ils auront 5 enfants développés ci-après (génération IX)
  • IX-2) Esther Octavie GALLAND, née à Airaines (Somme) le 18 décembre 1835.
  • IX-3) Adolphe François GALLAND, cultivateur, né à Airaines le 22 décembre 1837.

Enfants de Théophile Amédée ALLARD et Joséphine Adelphine GALLAND (Sosa 44 et 45)

X-1-1) Joséphine Victoria ALLARD native d'Airaines le 4 août 1854.

X-1-2) Anna ALLARD, née en 1855 à Airaines et décédée à 72 ans en 1927, épouse de Gaston Noblesse, décédé en 1925.

X-1-3) Marie Juliette Esther ALLARD née le 30 janvier 1857 à Airaines, mariée à Airaines le 21 avril 1879 avec Camille Jean-Baptiste Théodore MOREL.

X-1-4) Julien Édouard Raymond ALLARD (Sosa 22), cocher, cultivateur et jardinier, né à Airaines (Somme) le 24 juin 1858 et décédé à Sainte-Foy (Seine-Maritime) le 10 février 1923, marié Marie-Gabrielle LECOMTE (Sosa 23), femme de chambre au château de Sainte-Foy, née à Sainte-Foy le 21 décembre 1863 et décédée à Longueville-sur-Scie le 20 octobre 1952, dont 6 enfants :

 

Marie Gabrielle Lecomte, mon arrière-grand-mère

XI-1) Amédée Pierre Marie ALLARD, maçon, né à Sainte-Foy le 2 février 1883, décédé à Longueville-sur-Scie en avril 1932, marié à Saint-Honoré (Seine-Maritime) 24 septembre 1912 Suzanne Augustine Camille HANIAS.

  • XI-2) Julienne Joséphine Marie ALLARD (Sosa 11), épicière, née à Sainte-Foy le 4 février 1884 et décédée le 23 août 1964 à Longueville-sur-Scie, mariée le 13 avril 1907 à Sainte-Foy avec Georges Lucien Arcade LANGLOIS (Sosa 10), clerc de notaire, né à Cideville (Seine-Maritime) et décédé à Longueville-sur-Scie le 17 mars 1920.
  • XI-3) Raymond Jules Marie ALLARD né à Sainte-Foy le 22 août 1885 et y décédé le 17 juillet 1887.
  • XI-4) Juliette Adrienne Marie ALLARD, née à Sainte-Foy le 4 décembre 1886, et y décédé le 1er mai 1964, mariée à Sainte-Foy le 11 novembre 1911 avec Charles DUMONT.
  • XI-5) Raymond Pierre ALLARD, militaire, né le 2 août 1891 à Sainte-Foy et mort pour la France à Morhange (Moselle) le 20 août 1914.
  • XI-6) ALLARD Gaston Jules Marie né à Sainte-Foy le 11 août 1899, décédé à Dieppe (Seine-Maritime) le 13 septembre 1988, marié à Rolande LEFEBVRE.
  • XI-7) Jeanne Gabrielle ALLARD, couturière, née à Sainte-Foy le 21 juin 1905, et décédée le 30 avril 1996 à Torcy-le-Grand (Seine-Maritime), mariée à Sainte-Foy le 28 juin 1924 avec René Eugène DÉCHAMPS, peintre.
Mes grands parents Georges Lucien Arcade Langlois et Julienne Joséphine Marie Allard

X-1-5) Jules ALLARD né en 1864, marié vers 1890 Proserpine PIERRU.

Pour en savoir plus:

Revues : Nos ancêtres, Vie & Métiers :

  • Rouliers, cochers et maîtres de poste N° 24 Mars-Avril 2007
  • Métiers de la Poste, messagers, poste aux chevaux, poste aux lettres, facteurs, N° 48 Mars-Avril 2011
  • Métiers de l'Ordre et de la Sécurité, Police et gendarmerie à travers les siècles N° 67 Mai-Juin 2014
  • Taverniers et aubergistes, cafetiers, hôteliers N° 36 Mars-Avril 2009

ainsi que les liens suivants :

http://www.fnarh.nom/documents/Cahiers_FNARH_93_Marchand_maitres_Poste.pdf

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ma%C3%AEtre_de_poste

 

http://www.heraudiere.com/LA%20POSTE%20AUX%20CHEVAUX.htm

 

http://www.ladressemuseedelaposte.fr/IMG/pdf/commissions_maitres_de_poste.pdf

 

http://andre.froidure.free.fr/Quevauvillers/Metiers/maitre_poste.htm

 

http://jumieges.free.fr/Vieux_Poste.html

 

https://www.laposte.fr/chp/mediasPdf/PMarchand.pdf

 

http://www.archivespasdecalais.fr/Activites-culturelles/Un-document-a-l-honneur/La-famille-Leducq-une-dynastie-de-maitres-de-poste-a-Marquise

 

http://www.archivespasdecalais.fr/Activites-culturelles/Un-document-a-l-honneur/La-famille-Leducq-une-dynastie-de-maitres-de-poste-a-Marquise/Petition-des-maitres-de-poste-contre-les-loueurs-de-chevaux-et-de-voitures

 

https://wikimonde.com/article/Ma%C3%AEtre_de_poste

 

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http://www.etudesheraultaises.fr/wp-content/uploads/1972-4-02-les-relais-de-la-poste-aux-chevaux-et-les-maitres-de-poste-en-bas-languedoc.pdf

 

http://laposteauxchevaux.com/La_Poste_aux_Chevaux/Histoire.html

 

http://www.philatelie-epernay.fr/IMG/pdf/La_Poste_aux_chevaux_en_1833.pdf

 

http://a2t.univ-tours.fr/notice.php?id=12

 

http://archives.cg37.fr/UploadFile/GED/X/1465378689.pdf

 

http://www.ladressemuseedelaposte.fr/IMG/pdf/poste_aux_chevaux_et_poste_aux_lettres.pdf

 

https://books.google.fr/books/about/Et_fouett_cocher.html?hl=fr&id=XQYNAQAAIAAJ&redir_esc=y

 

https://books.google.fr/books?id=XQYNAQAAIAAJ&pg=PA41&hl=fr&source=gbs_selected_pages&cad=2#v=onepage&q&f=false

 

https://www.erudit.org/fr/revues/cd/2005-n80-cd1045279/912ac/

 

http://histpat.e-monsite.com/medias/files/panneau-la-poste-9.pdf

 

https://www.dailymotion.com/video/x52l9l7

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Relais_de_poste_%C3%A0_chevaux_de_Launois-sur-Vence

 

https://www.tourisme-vienne.com/fr/activite/157/la-poste-aux-chevaux

 

http://www.eurekoi.org/pourquoi-trouve-ton-en-france-autant-dauberges-hotels-restaurants-et-autres-du-nom-du-cheval-blanc-dou-cela-vient-il-merci-davance-de-votre-reponse/

 

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