Après Louison Bobet, Arnaud Tsamère et Guy Grosso, voici encore un nouveau cousin découvert dans le monde du spectacle.

C’est du petit village breton de Melesse, en Ille-et-Vilaine que le couple souche est originaire, à la fin du XVIe siècle.

Génération I 

Génération II

Branche Philippe BRUNEAU                                                   Ma branche

Génération III

Branche Philippe BRUNEAU                                                   Ma branche

Génération IV

Branche Philippe BRUNEAU                                                   Ma branche

Génération V

Branche Philippe BRUNEAU                                                   Ma branche

Génération VI

Branche Philippe BRUNEAU                                                   Ma branche

Génération VII

Branche Philippe BRUNEAU                                                   Ma branche

Génération VIII

Branche Philippe BRUNEAU                                                   Ma branche

Génération IX

Branche Philippe BRUNEAU                                                   Ma branche

Génération X

Branche Philippe BRUNEAU                                                   Ma branche

Génération XI

Branche Philippe BRUNEAU                                                   Ma branche

Génération XII

Branche Philippe BRUNEAU                                                   Ma branche

Philippe BRUNEAU et Claire NADEAU ont eu une fille, Zoé BRUNEAU, qui embrassera aussi la carrière artistique. Claire NADEAU est la fille de l'éditeur Maurice NADEAU.

Carrière de Philippe BRUNEAU

Philippe BRUNEAU est né à Caen, le 26 mars 1938, et s'est éteint dans cette même ville le 26 mars 2012, des suites d'une maladie foudroyante.

Sa moustache restera dans toutes les mémoires, tant il la portait mieux que personne.

Il avait 20 ans quand il débuta une carrière théâtrale, sa première apparition date de 1959, au théâtre de Chaillot, dans « Les Précieuses ridicules », de Molière, et il enchaîna des nombreuses autres pièces entre 1967 et 1969, sur les différentes scènes parisiennes : Édouard VII, Récamier, Mathurins, etc.

Dans les années 70, il créa avec ses comparses Martin Lamotte, Roland Giraud et Gérard Lanvin la troupe de café-théâtre « La Veuve Pichard », qui fut à l'origine de la création d'un nouveau théâtre, dans les locaux d'une ancienne boulangerie, d'abord appellé « La Veuve Pichard » du nom de la troupe créatrice, au cœur du quartier du Marais, rue Sainte-Croix de La Bretonnerie, en 1975 et rebaptisé le « Point-Virgule » en 1978 lors de sa reprise par un groupe de créateurs et de comédiens. C'est aussi dans cette troupe de joyeux lurons que Coluche et le chanteur Renaud débutèrent comme comédiens, ce dernier y fit même la connaissance de Dominique, alors épouse de Gérard Lanvin, qui deviendra sa première épouse et lui donnera sa fille Lolita.

Rencontre de Renaud et de Dominique

Bien des jeunes artistes ont fait leurs premiers pas sur cette scène, parmi lesquels Chantal Ladesou, Virginie Lemoine, Jean-Marie Bigard, Pierre Palmade, Élie Kakou, Arnaud Tsamère (tiens, encore un cousin, voir ici : Mon cousin l'humoriste, Arnaud Tsamère ), etc.

En 1966, il joue son premier rôle au cinéma dans le film « Le Roi de Cœur » de Philippe de Broca dans lequel il croise quelques grands acteurs de l'époque, tels que Pierre Brasseur, Jean-Claude Brialy, Françoise Christophe, Michel Serrault, Julien Guiomar, Micheline Presle, etc.

En 1968 il joue dans « Les Idoles » une comédie musicale de Marc'O (Marc-Gilbert Guillaumin, l'auteur metteur en scène avec lequel il  travaillait au théâtre Édouard VII), avec, entre autres Bulle Ogier, Jean-Pierre Kalfon, Valérie Lagrange, Bernadette Lafont, et même Henri Chapier, le "psy" de l'émission « Le Divan » à la télévision.

L'année suivante, 1969, il tourne dans « Le Jouet Criminel » un film très peu connu, qui n'eut pas grand succès, mais dans lequel il donna la réplique à Jean Marais.

On a vu que de 1970 à 1977, il se consacra au théâtre, avec une exception toutefois, en 1973, où il joua dans « Salut l'artiste » d'Yves Robert, dans lequel, outre le metteur en scène, il côtoya Jean Rochefort, Marcello Mastroiani et Françoise Fabian, entre autres.

Il écrivit même une pièce, en 1975,  « Elle voit des nains partout » qu'il crée avec Claire Nadeau sur la scène du café-théâtre « La Cour des Miracles », adaptation du conte de Blanche-Neige. Elle fut jouée ensuite au Splendid et à la Gaîté-Montparnasse. Puis la pièce sera adaptée au cinéma en 1982, avec le même titre, et les acteurs suivants, entre autres : Zabou, (Blanche-Neige), Philippe Bruneau, lui-même (le connétable), Roland Giraud (Jean Valjean), Martin Lamotte (le prince charmant), Thierry Lhermitte (le prince voyageur), Christian Clavier (le fourbe) et même le chanteur Renaud, dans le rôle de Tarzan !

Elle voit des nains partout

En 1981, Philippe Bruneau participa comme acteur et co-scénariste avec Martin Lamotte et Francois Letellier - qui fut aussi le metteur en scène - au film « Les Babas-Cool » ou « Quand tu sera débloqué, fais-moi signe ! » dans lequel il croisa les acteurs populaires de l'époque : Anémone, Marie-Anne Chazel, Charlotte de Turckheim, mais aussi Philippe Léotard, Paul Prébois et Richard Bohringer.

Les Babas Cool

Mais il est surtout connu pour ses participations aux émissions de télévision « Collaro Show» (de Stéphane Collaro, entre le 6 octobre 1989 et le 17 juin 1981 sur Antenne 2, puis« Coco Boy» (entre le 8 octobre 1982 et avril 1984, sur TF1,   et « Cocoricocoboy»

Un épisode de Colaricocoshow

Il tourna encore quelques films entre 1982 et 2012, année de son décès, dont « Le Mariage du Siècle» en 1985, où il retrouve Anémone et Thierry Lhermitte, « Un indien dans la ville», film dans lequel il fut aussi scénariste, avec encore Thierry Lhermitte, Mion-Miou, Patrick Timsitt et Arielle Dombasle.

Le dernier film dans lequel il apparaît, « Mais qui a retué Paméla Rose» écrit et réalisée par Kad Merad et Olivier Baroux, est sorti en salles le 5 décembre 2012, soit plus de 6 mois après le décès de Philippe Bruneau.

Le comédien s'est en effet éteint le 26 mars 2012, à l'hôpital de Caen, sa ville natale, le 26 mars 2012, victime d'une maladie foudroyante.

Hommages posthumes

Closer - Le comédien Philippe Bruneau est mort

Le Monde - Décès de Philippe Bruno

Vidéo des obsèques

Gala - Philippe Bruneau est décédé

Le Parisien - Mort de Philippe Bruneau, grand complice de Collaro

Comme le dit un dicton populaire, « les chiens ne font pas des chats », le grand ingénieur Marc Seguin eut parmi sa nombreuse descendance (19 enfants de ses deux mariages) des successeurs aussi acharnés que lui dans les inventions. Après avoir développé la carrière du père

(voir ici : Marc Seguin, )

nous allons maintenant nous intéresser à sa descendance. 

Nous sommes toujours dans le ville d'Annonay, dans l'Ardèche, terre natale du génial inventeur, où les familles Seguin, Duret et Montgolfier sont souvent liées par des mariages.

Arbre généalogique de descendance de Marc Seguin

Comme nous l'avons vu dans le premier chapitre de cette saga, Marc Seguin, dit Seguin Aîné, est fils de Marc François Seguin (1657-1832) et de Augustine Thérèse de Montgolfier (déjà un premier mariage entre les deux familles).

Arbre généalogique d'ascendance d'Augustine Thérèse de Montgolfier

Enfants du premier mariage de Marc Seguin

I) Marc SEGUIN X (1) Annonay 1er septembre 1813 avec Rose Augustine DURET (tous les enfants sont nés à Annonay)

II-1) Marc François SEGUIN né 27 dfécembre 1814

II-2) Louis Marc SEGUIN né 20 décembre 1815, † Annonay 19 avril 1817

II-3) Pauline Julie SEGUIN née 21 npvembre 1817, † Saint-Clair (Ardèche) au château de Gourdan, mariée à Annonay 6 avril 1836 avec Mathieu Jean DESGRAND.

II-4) Jules dite Julie SEGUIN née le 21 janvier 1819, † Marmagne (Côte-d'Or) 10 04 1897, ancienne abbaye de Fontanay, mariée Marmagne 22 juillet 1840 avec Jean-Raymond de MONTGOLFIER (frère de Marie-Augustine, seconde épouse de son beau-père Marc SEGUIN)

II-5) Hélène SEGUIN née 04 juin 1821, † Vidalon-lès-Annonay, hameau de Davézieux (Ardêche) 29 mai 1866, mariée Marmagne 22 juillet 1840 avec Laurent-Pierre de MONTGOLFIER (aussi frère de Marie-Augustine, seconde épouse de son beau-père Marc SEGUIN)

II-6) Stanislas Marc SEGUIN né le 29 03 1823, † Annonay 8 septembre 1824.

II-7) Augustine SEGUIN née le 29 avril 1825, † à Annonay le 31 octobre 1828.

II-8) Jeanne SEGUIN, née le 7 février 1827, † Annonay le 4 novembre 1828.

II-9) Joseph SEGUIN, architecte, né le 9 mars 1829, † à Annonay le 17 mars 1866, marié en premières noces à Marmagne le 12 novembre 1856 avec Marie-Marguerite LUQUET de SAINT-GERMAIN, née à Marmagne le 3 février 1837, y décédée le 9 février 1865, fille de Jean Gustave LUQUET de SAINT-GERMAIN (1813-1882) et de Lydie Marie-Anne de MONTGOLFIER, née à Saint-Marcel-lès-Annonay (Ardèche) le 16 juin 1815, † Sennecey-le-Grand (Saône-et-Loire) le 14 juin 1873 (aussi sœur de Marie-Augustine, seconde épouse de Marc SEGUIN)

II-9) Joseph SEGUIN marié en secondes noces à Lyon (Rhône) le 28 février 1866 avec Marie-Camille Fannie ROSTAING, née à Moras-en-Valloire (Drôme) le 10 janvier 1831, y décédée le 7 avril 1905. Joseph n'a pas eu d'enfant de ses deux mariages.

II-10) Paul SEGUIN, né le 1er octobre 1830, † à Lyon II (Rhône) le 22 avril 1891, y marié le 13 avril 1858 avec Caroline Françoise Marie PÉRISSE, née à Lyon le 7 avril 1836, † à Annonay le 8 septembre 1896. Elle est aussi issue de la famille de MONTGOLFIER car fille de Étienne PÉRISSE et de Carine Anne Catherine de MONTGOLFIER. Il n'y a pas d'enfant connu de cette union.

II-11) Raymond SEGUIN né le 15 janvier 1832.

II-12) Thomas SEGUIN né le 9 août 1833.

II-13) Mathilde SEGUIN née le 30 mai 1836, † Marmagne (Côte-d'Or) 19 juillet 1857.

Mathilde est la dernière née du premier mariage de Marc SEGUIN, car son épouse Rose Augustine DURET est décédée des suites de ces couches le 3 juin 1836.

Enfants du second mariage de Marc Seguin

I) Marc SEGUIN X (2) Marmagne (Côte-d'Or) le 18 mars 1838 avec Marie-Augustine de MONTGOLFIER, née à Annonay (Ardêche) le 24 mars 1819, y décédée le 11 juillet 1890, fille de Élie Louis de MONTGOLFIER et de Pauline Claudine DURET (soeur de Rose Augustine DURET, première épouse de Marc SEGUIN). Ce qui fait de Mathieu Louis Pierre DURET, le père de Marie-Augustine, le beau-père de Marc SEGUIN, après avoir été son beau-frère par sa première épouse ! 

Tous les enfants du second lits sont nés à l'abbaye de Fontenay à Marmagne (Côte-d'Or).

II-14) Augustin SEGUIN né le 27 août 1841, † Annonay (Ardèche) le 18 août 1904. Il s'est marié trois fois et 11 enfants sont issus de ces trois unions, elles seront étudiées plus loin.

II-15) Marie Louis SEGUIN, prêtre, né le 21 mars 1846, † Annonay 23 octobre 1918.

II-16) Paul Étienne SEGUIN né le 21 octobre 1848, † à Vevey, canton de Vaud (Suisse) le 12 mais 1917, marié à Annonay le 27 janvier 1873 avec Maruie Célie Caroline MIGNOT, née à Annonay le 11 novembre 1854, y décédée le 23 mars 1940. Elle est la sœur de Louis Adolphe MIGNOT, lequel a épousé à Davézieux (Ardèche) le 18 août 1876 Blanche Mathilde de MONTGOLFIER, fille de Laurent Pierre de MONTGOLFIER et d'Hélène SEGUIN, fille issue du premier mariage de Marc SEGUIN (voir II-5) ci-dessus). Ils sont donc cousins germains.

II-17) Marie-Pauline SEGUIN, née le 9 septembre 1850, † Saint-Pierre-la-Palud (69) 13 juin 1914 mariée à Annonay le 11 octobre avec Félix Daniel MANGINI, ingénieur des Chemins de Fer, fils de Lazare Mangini, collaborateur et ami de Marc SEGUIN et ses frères, et de Louise ROLLAND. Félix et son frère Lucien seront les constructeurs de la ligne ferroviaire de Lyon à Montbrison. Il est né à Lyon le 27 février 1836, † à Saint-Pierre-La-Palud (69) le 24 août 1902.

II-18) Marie-Élisabeth SEGUIN née le 18 novembre 1858, † à Montluçon (Allier) le 20 juin 1884, religieuse de la Congrégation des Oblats du Sacré Cœur de Jésus.

II-19) Louise Marie-Madeleine SEGUIN, née le 21 mai 1861; † Cannes (06) le 7 février 1899, mariée à Annonay le 18 juillet 1881 avec René de PRANDIÈRES, ingénieur des Arts et Manufactures, né à Lyon Ier le 19 octobre 1852, † à Tain-l'Hermitage (Drôme) le 2 févier 1928.

Louise Marie-Madeleine sera le dernier enfant de Marc SEGUIN, il a 75 ans lors de sa naissance.  Décidément, il n'y avait pas que le cerveau qui fonctionnait bien chez lui !

Descendance d'Augustin SEGUIN (voir II-14 ci-dessus)

Premier mariage

I) Augustin SEGUIN né le 27 août 1841, † Annonay (Ardèche) le 18 août 1904 marié(1) à Saint-Pierre-la-Palud (Rhône) avec Marie Félicité Célestine MANGINI, née à Sainte-Foy-l'Argentière (Rhône) le 27 septembre 1863, et † à Lyon II (Rhône) le 28 févruer 1872. Elle était sa belle-sœur par alliance car fille de Lazare MANGINI et Louise ROLLAND, donc sœur des frères Lucien et Félix MANGINI marié à sa sœur Marie-Pauline SEGUIN (voir II-17 ci-dessus).

I-1) Marc Louis Marie SEGUIN né à Saint-Pierre-la-Palud (Rhône) le 6 août 1867, † à Lyon II (Rhône) le 31 janvier 1873.

I-2) Louis Lazare Augustin SEGUIN, né à Saint-Pierre-la-Palud (Rhône) le 7 février 1869 et † à Paris VIII le 7 janvier 1918, fondateur de la Société Gnome et Rhône, nationalisée sous le nom de SNECMA, devenue SAFRAN aujourd'hui), marié à Lyon VI le 26 octobre 1897 avec Bénédicte Victorine Marie FRANC, née à Saint-Rambert-en-Bugey (01) le 6 janvier 1874, et † à Ville-d'Avray (92) le 2 octobre 1942, fille d'Amédée FRANC, directeur d'usine à Saint-Rambert-en-Bugey, et d'Aimée MARTELIN.

I-2-1) Amédée Paul Marc Augustin SEGUIN né à Paris IXe le 13 juillet 1898, † Paris VIIIe le 2 décembre 1971, mariée à Paris VIIIe le 31 juillet 1923 avec Joséphine COONAN, née à Mumbles, Pays de Galles (Royaume Uni) le 23 octobre 1898, † Annonay (Ardèche) le 28 décembre 1984, fille de John Francis COONAN et de Bessie Irène PASCOE

1-2-1-1) John SEGUIN

1-2-1-2) Marc SEGUIN né en 1923 dont 4 enfants

1-2-1-3) Christiane SEGUIN dont 5 enfants.

I-3) Paul Félix SEGUIN, né à Lyon II (Rhône) 22 avril 1870, † Lyon VI (Rhône) 27 mars 1898, marié à Rome, Latium (Italie) avec Laure Marie-Gertrude Agathe TONETTI, née à Rome le 23 juillet 1872, y décédée le 13 avril 1897.

I-3-1) Laure Félicie Marie-Augustine SEGUIN née à Rome le 6 février 1897, mariée le 3 juillet 1919 avec Marc-Antoine de SAINT-POL, dont un fils, quatre petits-enfants et 14 arrières-petits-enfants

I-4) Pauline Félicie SEGUIN, née à Lyon II (Rhône) le 18 février 1872, † à Saint-Mandé (Val-de-Marne) le 9 octobre 1945, mariée à Lyon II (Rhône) le 26 avril 1892 avec Julien Alain Henri Louis BAUDRIER, né à Trévoux (Ain) le 19 octobre 1860, † Lyon II (Rhône) le 16 mai 1915, membre de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon.

Second mariage

I) Augustin SEGUIN marié (2) à Annonay (Ardèche) le 27 juillet 1876 avec Louise Marguerite de MONTGOLFIER, née à Marseille (Bouches-du-Rhône) le 3 juin 1850, † à Annonay le 27 avril 1880, fille d'Eugène Christophe de MONTGOLFIER, le frère de Carine Anne Catherine de MONTGOLFIER (belle-mère de Paul SEGUIN - voir II-10 ci-dessus) et de Jeanne de MONTGOLFIER, fille de Élie Louis de MONTGOLFIER et de Pauline Claudine DURET. C'est donc une sœur de Marie-Augustine de MONTGOLFIER, seconde épouse de Marc SEGUIN et elle est de ce fait aussi la tante d'Augustin, son mari !

I-5) Marc François Eugène SEGUIN, né à Lyon II (Rhône) le 9 juin 1877, † à Saint-Louis, Missouri (USA) le 31 juillet 1937, marié avec Vurginia MICHAELS.

I-6) Joseph SEGUIN, né à Lyon II (Rhône) le 5 mai 1878, et † à Annonay (Ardèche) le 29 juillet 1954, marié à Parus VI le 30 mai 1906 avec Madeleine Andrée MAHIEU, née à Constantine (Algérie) le 2 octobre 1885, † le 30 juin 1982 fille d'Ernest Philippe MAHIEU, général de brigade, gouverneur de Besançon, né à Jonchery-sur-Vesle (Haute-Marne) le 6 août 1835, † le 7 septembre 1899, et de Aline Rosalie Maxime DAVID.

I-7) Marie-Pauline SEGUIN née à Lyon II (Rhône) le 9 juin 1879, † Paris VII le 26 avril 1952, mariée à Lyon II (Rhône) le 4 mai 1903 avec William Marie Victor de WARREN, né à Nancy (Meurthe-et-Moselle) le 8 août 1875, et † en 1917.

I-7-1) Marc Marie Édouard, comte de WARREN, lieutenant-colonel de cavalerie, Saint-Cyrien, promotion « Maréchal Galliéni 1927-1929 », né à Lyon (Rhône) le 20 février 1904, † Paris XVIIe le 13 novembre 1994, marié en 1936 avec Gabrielle d'HARCOURT, née à Paris VIIIe le 29 avril 1911, † le 5 mars 2011, et inhumée à Fontaine-Chaalis (Oise).

Il se trouve que par un heureux hasard, je trouve les couples ci-dessus dans mon propre arbre généalogique ! Bonne surprise, ces recherches m'auront permis de trouver matière pour le compléter !

I-7-1-2) Brigitte de WARREN née en 1939, mariée avec Jacques d'ARJUZON, né en 1940, fils de Henri d'ARJUZON, né en 1901, et petit-fils de Félix d'ARJUZON et de Louise Marie-Thérèse LÉVÈQUE de VILMORIN, laquelle est sœur de Joseph Philippe LÉVÈQUE de VILMORIN, lui-même père de la célèbre femme de lettres Louise de VILMORIN. 

Décidément, que de découvertes à rajouter dans mon arbre généalogique !

Troisième mariage

I) Augustin SEGUIN marié (3) à Saint-Pierre-la-Palud (Rhône) le 6 novembre 1882 avec Rose (dite Pauline) CONSIGLIERI, née à Torriglia, Ligurie (Italie) le 21 février 1861, fille de Benoît CONSIGLIERI † à Torriglia le 29 juillet 1874, et de Marie FOSSA, † à Torriglia le 18 décembre 1866.

I-8) Laurent SEGUIN, né à Lyon II (Rhône) le 6 octobre 1883, † le 29 mai 1944, marié à Paris VIIIe le 24 novembre 1922 avec Mathilde Lucie Marie Suzanne BALAŸ née à Fontaine-sur-Saône (Rhône) le 2 août 1892, † Montmorency (Val d'Oise) le 23 février 1966, fille de Félix André Lazare BALAŸ , notaire, né à Saint-Pierre-la-Palud (Rhône) le 7 octobre 1866, † (mort pour la France) à Hautefontaine (Oise) le 18 juillet 1918, et de Jeanne Lucie AULORS.

I-9) Maria Rose SEGUIN née à Annonay (Ardèche) le 4 août 1866, y décédée le 28 septembre 1941, mariée à Annonay le 8 mai 1906 avec Laurent René Marcel BÉCHETOILLE, né à Annonay (Ardèche) le 11 juillet 1882, y décédé le 12 décembre 1952, dont quatre enfants.

I-10) Augustin Louis SEGIN, né à Lyon TT (Rhône) le 4 octobre 1889, † à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) le 26 avril 1965, marié à Paris XVIe (Seine) le 5 novembre 1932 avec Aimée Lucie AGNELLET, née en 1884, † en 1981.

I-11) Louise Marie Félicie SEGUIN, née à Lyon II (Rhône) le 5 janvier 1985, † à Saint-Génis-Laval (Rhône) le 20 septembre 1985.

Les trois frères : Louis Lazare Augustin (I-2), Laurent (I-8) et Augustin Louis (I-10), petits-fils de Marc SEGUIN, seront les créateurs à l'origine de la Société Gnome et Le Rhône, spécialisée dans les moteurs d'avion.

Leur carrière va être développée ci-après.

Carrière des frères SEGUIN dans l'industrie aéronautique

Louis Seguin, ingénieur centralien, avait ouvert en 1885 une usine à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) et avait acquis peu après le licence des moteurs Gnom, conçu par la firme allemande Motorenfabrik Oberursel qui fabrique des moteurs pour l'automobile, le chemin de fer et l'aviation.

C'est un moteur à pétrole, monocylindre volumineux mais peu puissant destiné à l'entraînement des machines-outils dans les ateliers.

L'usine de Louis Seguin produit des petits moteurs industriels à pétrole et à gaz pour cycles et coupés. En 1903, les frères Wright font le premier vol motorisé dans un engin « plus lourd que l'air ». 

Le 6 juin 1905, Louis Seguin et ses frères Laurent et Augustin fondent la « Société des Moteurs Gnôme ». dont le siège est fixé à l'usine de Louis à Gennevilliers.Ils débutent leur activité par les moteurs de bateaux et d'automobiles. À cette époque, tous les motoristes (Panhard-Levassor, Peugeot, etc.) se contentaient d'adapter à l'aéronautique leurs moteurs à combustion interne. Les frères Seguin décident donc de s'orienter spécifiquement vers les moteurs rotatifs pour aéroplanes. La société emploie déjà en 1906 une centaine de personnes.

À la suite d'une crise commerciale de l'automobile, et après avoir fabriqué différents types de moteurs, les frères Seguin mettent au point en 1907 un nouveau type de moteur rotatif à sept cylindres en étoile de 50 CV refroidis par air : le moteur Gnôme Omega venait de naître !

Le moteur Gnôme sera présenté en 1908 au premier Salon Aéronautique. Les avionneurs ne l'adopterons qu'entre 1909 et 1910. Il sera construit en France plus de 1700 de ces moteurs, en plus de ceux sous licence fabriqués en Suède, en Allemagne, aux USA et en Russie.

C'est avec ce moteur qu'Henri Farman battra le 27 août 1909 le record du monde de distance et de durée sur un avion Voisin, soit 180 km en 3 heures et quinze minutes. Il remportera avec le même moteur deux autres coupes.

Sept mois plus tard, le 28 mars 1910, c'est au tour d'Henri Fabre, l'inventeur de l'hydravion, de faire décoller son premier modèle équipé d'un moteur Gnôme depuis l'Étang de Berre.

Le 10 juillet de la même années 1910 lors du Grand Prix Michelin, à Reims, c'est un autre pionnier de l'aviation, Léon Morane, qui, à bord d'un monoplan Blériot équipé d'un moteur Gnôme, dépassera pour la première fois les 100 km heure.

Ces records (plus de trente ont été battus) font la notoriété de ce moteur dont environ 1500 sont produits entre 1910 et 1914. En 1915, la Société Gnôme absorbe la société Le Rhône de Louis Verdet et devient la « Société Gnôme & Rhône », laquelle sera nationalisée en 1945 pour devenir la SNECMA.

La Société Gnôme et Rhône"

La Société Gnôme & Rhône est une société française née de la fusion le 12 janvier 1915 de la Société Gnôme des frères Louis et Laurent Seguin, et de la Société Le Rhône fondée à Paris, 68 boulevard Kellermann en 1897 et dirigée par Louis Verdet, ingénieur issu des Arts et Métiers. Il était alors employé chez Peugeot et fabriquait des moteurs automobiles et il avait conçu en 1909 un moteur d'avion rotatif fabriqué dans les ateliers Roussel-Peugeot de Suresnes, largement inspiré du moteur Gnôme des frères Seguin. Toutefois, ce moteur étant impossible à installer sur les automobiles il n'avait donc pas les moyens de le développer en grande série. Devant le grand succès du Gnôme, il décide de fonder sa propre société à Paris 7 impasse du Bureau, en 1910. Son premier associé ne lui convenant pas, et en 1911, il fonde avec Édouard Martin la « Société des Moteurs Le Rhône », à Montreuil. Après la Grande Guerre, l'actionnaire principal Paul-Louts Weiller développe la société qui deviendra le premier constructeur d'avions en Europe. La société produira 25 000 moteurs, et 75 000 sous licence pendant la première guerre mondiale.

En 1911, la société avait sorti le moteur 9C à neuf cylindres de 11 litres de cylindrées et développe 70, puis 80 CV, dont la longévité mécanique est doublée par rapport au moteur Gnôme pourtant déjà réputé fiable. 

Après la première guerre mondiale, et le décès de ses deux fondateurs, Louis Seguin et Louis Verdet, en 1918, la société se lance dans la fabriquera des motocyclettes.

Nous ne pousserons pas plus loin cette étude, les descendants de Marc Seguin nétant plus concernés par cette société. 

Pour en savoir plus 

Sur le moteur Gnôme Omega

Sur les frère Robert et Léon Morane

Sur le meeting aérien de 1910

Sur la Société Gnôme et Rhône