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La descendance de Pierre Le Grand, Tsar de Russie (Génération V)

5 Avril 2023 , Rédigé par Jean-Marc CARON

Saint-Pétersbourg en 1777

Saint-Pétersbourg en 1777

Générations I à IV ici

RUSSIE

Enfants d'Alexandre Ier Pavlovitch, empereur de Russie et de Elisaveta Alexeïevna, princesse Louise von BADEN (IV-1) :

V-1) Maria Alexandrovna, Grande Princesse de RUSSIE née au palais de Pavlosk, Saint-Pétersbourg, oblat de Léningrad, Russie, le 18/29-05-1799, décédée à Pouchkine, même oblat, Tsarskoïe Selo, 26-06/08-07-1800.

V-2) Elisaveta Alexandrovna, Grande Princesse de RUSSIE, née à Saint-Pétersbourg, oblat de Léningrad, Russie, le 03/15-11-1806, décédée au même lieu le 01/12-05-1808.

NDLR : Ici vont prendre place tous les enfants illégitimes répertoriés de l'empereur Alexandre Ier.

Enfant d'Alexandre Ier Pavlovitch, empereur de Russie et de Sofia Sergievna VSEVOLOZHSKY :

V-3) Nikolaï LOUKACHE, né à Saint-Pétersbourg, oblat de Léningrad, Russie, le 11 décembre 1796, décédé le 20 juin 1868, marié avec la princesse Alexandra GUIDIANOVNA, née le 29 mai 1804, décédé le 23 février 1834. Dont 5 enfants.

Enfants d'Alexandre Ier Pavlovitch, empereur de Russie et de la princesse Maria SWIATOPELK-CZETWERTYNSKI, née en 1799, décédée en 1854 : 

V-4) Zénaïda NARICHKINE, née à Saint-Pétersbourg, oblat de Léningrad, Russie, en 1808, y décédée le 8 mai 1810.

V-5) Sofia NARICHKINE, née à Saint-Pétersbourg, oblat de Léningrad, Russie  aussi en 1808 (on ne sait si les deux sœurs étaient jumelles, où seulement nées la même année) et décédée au même lieu le 18 juin 1824. Sans alliance.

V-6) Emmanuel NARICHKINE, né à Saint-Pétersbourg, oblat de Léningrad, Russie le 30 juillet 1813, décédé le 31 décembre 1901, marié à Saint-Pétersbourg, oblat de Léningrad, Russie le 19 juin 1838 avec Catherine NOVOSSILTZEV, née au même lieu le 5 mai 1817, y décédée le 29 décembre 1869. Sans enfant.

Sofia NARICHKINE (1808-1824
Emmanuel NARICHKINE (1813-1901)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Enfant d'Alexandre Ier Pavlovitch, empereur de Russie et de Marguerite Joséphine WEIMER, dite "Mademoiselle George", une grande tragédienne française, née à Bayeux, Calvados, le 23 février 1787, décédée à Passy, Paris XVIe, Seine, France, le 11 janvier 1867. (Elle fut aussi la maîtresse de Napoléon Ier, qui l'envoya en Russie en mission diplomatique auprès du Tsar - NDLR).

Mademoiselle GEORGE

V-7) Maria Alexandrovna PARIJSKAÏA, née à Saint-Pétersbourg, oblat de Léningrad, Russie le 19 mars 1814, décédée en 1874, mariée vers 1843 avec Vassili JOUKOV, né à Porkhov, Oblast de Pskov, District de Porkhovsky, Russie, en 1795, décédé à Saint-Pétersbourg, oblat de Léningrad, Russie le 17 décembre 1882. Dont 3 enfants.

Enfant d'Alexandre Ier Pavlovitch, empereur de Russie et d'une femme inconnue : 

V-8) Wilhelmine Alexandrine Pauline ALEXANDROV , née à Saint-Pétersbourg, oblat de Léningrad, Russie en 1816, décédée le 4 juin 1863, mariée avec Ivan ARDUSER von HOHENDACHS. Dont deux filles.

 Enfant d'Alexandre Ier Pavlovitch, empereur de Russie et de Veronica DZIERZANOWSKA :

V-9) Gustave EHRENBERG né à Varsovie, district homonyme, Mazovie, Pologne, le 14 février 1818, décédé à Cracovie, Petite Pologne, Pologne, le 28 septembre 1895.

Marié (1) à Varsovie district homonyme, Mazovie, Pologne, en 1859 avec Félicité PANCHAROW, née en 1832, décédée en 1860. Sans enfant.

Marié (2) à Varsovie, district homonyme, Mazovie, Pologne, en 1860 avec Émilie PANCHAROW, née en 1827, décédée en 1885, dont un fils.

(NDLR : on ne sait si ses deux épouses étaient sœurs, rien trouvé à ce sujet).

Enfant d'Alexandre Ier Pavlovitch, empereur de Russie et de Barbara, princesse TOURKESTANOV :

V-10) Marie, née à Saint-Pétersbourg, oblat de Léningrad, Russie le 20 mars 1819, décédée le 19 décembre 1943. Sans alliance

Enfant d'Alexandre Ier Pavlovitch, empereur de Russie et de Maria Ivanovna KATATCHAROVA :

V-11) Nicolas Vassilievitch ISAKOV, né à Saint-Pétersbourg, oblat de Léningrad, Russie le 10 février 1821, y décédé le 28 février 1891, marié le 10 janvier 1851 avec Anna Petrovna LOPOUKHINE, décédée à Tsarskoïe Sélo, Pouchkine, oblat de Léningrad, Russie, le 17 octobre 1910. Dont cinq enfants.

(NDLR : Un autre enfant naturel, qu'aucun des auteurs consultés ne citent, un enfant du Grand Prince Constantin (IV-2), qu'il aurait eu en 1818 d'une actrice française. J'ai retrouvé par hasard sur un site russe des traces de cet enfant, on le trouve aussi dans Wikipedia anglais.)

Konstantin Ivanovitch KONSTANTINOV

V-12) Konstantin Ivanovitch KONSTANTINOV, né le 6 avril 1818, décédé à Nikolaev, oblat du même nom, le 12 janvier 1871.

Wikipedia anglais https://en.wikipedia.org/wiki/Konstantin_Konstantinov

Konstantin Ivanovich Konstantinov ( russe : Константин Иванович Константинов , 6 avril 1818 - 12 janvier 1871) était un officier d'artillerie et scientifique russe dans les domaines de l' artillerie , des fusées et de la fabrication d'instruments. Il a terminé sa carrière militaire au grade de lieutenant-général .

La vie 
Il était un fils illégitime du grand-duc Constantin Pavlovitch de Russie et une actrice française.

Konstantinov est diplômé de l' école d'artillerie Mikhailovskoye à Saint-Pétersbourg en 1836. En 1844, il inventa un appareil pour mesurer la vitesse de vol des projectiles à n'importe quel point de leur trajectoire . En 1847, Konstantinov a créé un pendule de fusée balistique, ce qui permettrait d'établir une loi de modification du mouvement des fusées dans le temps. Avec l'aide de cet appareil, il a pu déterminer l'influence de la forme et de la conception d'une fusée sur ses caractéristiques balistiques, jetant ainsi les bases de conceptions de fusées calculées. En 1849, il est nommé commandant du département des fusées de Saint-Pétersbourg (Петербургское ракетное заведение). En 1861, il supervise la construction d'une usine de fusées à Nikolaïev , qu'il dirigera six ans plus tard.

Konstantinov est connu pour avoir créé des missiles structurellement parfaits (pour le 19ème siècle) avec une portée de 4 à 5 km, des rampes de lancement et des machines à fabriquer des fusées. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur la science des fusées, l'artillerie, les armes à feu , la pyrotechnie et l' aéronautique . Un cratère sur la face cachée de la Lune porte son nom.

Voir aussi 
Liste des inventeurs russes
Liens externes 
Biographie de Konstantinov (en russe) 

Epizodsspace.testpilot(site russe)

https://web.archive.org/web/20080305235631/http://epizodsspace.testpilot.ru/bibl/tm/1948/12/kons.html

Traduction par Google : 

Par Konstantin Konstantinov, dont le nom est inextricablement lié au développement de nouveaux types d'armes - missile de combat, je suis né il y a cent trente ans - en 1818.

Konstantinov s'est intéressé aux missiles même dans les murs de l'école d'artillerie Mikhailovsky, où il est entré en 1834. Après avoir obtenu son diplôme universitaire, le jeune officier est envoyé à l'étranger et pris connaissance de l'état de l'artillerie dans les pays d'Europe occidentale. A Londres, on a montré au sous-lieutenant Konstantinov une usine de fusées. Le général anglais Congreve, qui avait appris dans la pratique, c'est-à-dire sur ses propres soldats, le fonctionnement des missiles de combat hindous, rentré dans la métropole, s'est déclaré l'inventeur des armes à roquettes et le gardien de tous ses secrets. Les Britanniques ont proposé à Konstantinov d'acheter une usine de missiles à air chaud. La réponse de Konstantinov fut courte et expressive : « Les secrets de Congreve ne sont plus des secrets pour nous depuis longtemps, et l'usine de Londres, à mon avis, est une entreprise décrépite qui ne nous intéresse pas.

Le retour à leur patrie, Constantine a commencé à travailler pour améliorer le missile.

Pour améliorer une arme, il faut tout d'abord savoir comment elle fonctionne. En 1844, Konstantinov a inventé un pendule balistique pour étudier le fonctionnement des fusées. Le pendule balistique a permis de déterminer la force réactive déplaçant la fusée et le temps de son action. 

« J'ai eu recours à l'appareil, écrit Konstantinov, aux plus fidèles qui ne possèdent que les sciences d'observation pour mesurer le temps, et j'ai donc disposé un pendule balistique pour missiles. Cette idée de Konstantinov était d'une grande importance pour le développement de la technologie des fusées. Le pendule balistique est encore utilisé aujourd'hui dans la recherche sur les missiles.

À l'aide d'un pendule de fusée balistique, Konstantinov a mené des recherches sur le fonctionnement des fusées, qui étaient d'une grande importance pour le développement de la science des fusées. "Le pendule de fusée", a écrit Konstantinov, "nous a donné de nombreuses instructions relatives au rapport des composants du train de fusée, au placement interne du vide de la fusée". Les observations sur le travail des missiles ont conduit Konstantinov à la conclusion qu'il était nécessaire de créer une balistique des missiles. "Les faits liés aux propriétés balistiques des missiles constituent un certain nombre d'observations, mais ils indiquent déjà la possibilité d'une théorie de la conception et du tir des missiles - en un mot, la possibilité d'une balistique des missiles." Et Konstantinov a commencé à améliorer la fusée, combinant le travail scientifique avec la pratique de la production de fusées.

À la tête de l'École pyrotechnique, puis de l'établissement de fusées de Saint-Pétersbourg, Konstantinov a consacré toute son énergie au développement des armes de fusée russes.

École Polytechnique de Saint-Pétersbourg

 

Konstantinov a repris un héritage peu enviable de son prédécesseur. L'établissement de fusée de l'époque était essentiellement un atelier d'artisanat avec trois douzaines d'ouvriers. Il n'était pas question de production de masse, de missiles de haute qualité et de travaux de recherche.

Konstantinov s'est mis au travail avec enthousiasme. Les machines conçues par Konstantinov, une presse automatique pour le rembourrage des missiles ont rapidement survécu à l'artisanat. Bientôt, Konstantinov a pu déclarer avec satisfaction que, malgré la demande accrue, l'installation de fusées s'acquittait avec succès de sa tâche. Konstantinov a rationalisé la production de missiles. Il a introduit deux principaux types de missiles de combat - explosifs et incendiaires, et au lieu de nombreux calibres de missiles arbitraires, trois principaux ont été installés.

Les améliorations apportées par Konstantinov à la conception des missiles ont produit des résultats remarquables : la portée a quadruplé, passant de 1 à 4 kilomètres. La libération de missiles a commencé à être massive et a atteint des dimensions sans précédent pour l'époque.

De nombreuses inventions précieuses dans le domaine de l'artillerie à roquettes ont été faites par Konstantinov. Les lanceurs de missiles, les dispositifs incendiaires, les machines qui améliorent et simplifient la production de missiles et bien plus encore ont valu à leur auteur la plus grande renommée non seulement en Russie, mais dans le monde entier. En 1859, Konstantinov, déjà général, est nommé "chef de la fabrication et de l'utilisation des missiles militaires".

Sous la direction de Konstantinov, de nombreux travaux ont été effectués à l'établissement de fusées de Saint-Pétersbourg pour améliorer non seulement le combat, mais également les missiles de sauvetage. Considérés à cette époque, les meilleures fusées de sauvetage anglaises ne pouvaient être lancées qu'à une distance de 125 toises au maximum. Dans l'institution des fusées de Saint-Pétersbourg, des fusées de sauvetage ont été fabriquées, qui ne peuvent être transférées qu'à une distance de 155 brasses. "Mais la distance... m'a semblé insuffisante et j'ai commencé des recherches spéciales pour augmenter cette distance", a écrit Konstantinov dans son ouvrage "Rescue Rockets". En 1862, il a conçu une fusée avec « deux vides "(chambres), dans lesquels la combustion progressive de la charge réactive était assurée plus longtemps que dans une fusée ordinaire à un seul vide. Une telle fusée a suivi une trajectoire plus inclinée et pourrait lancer un câble long mais mince, car pendant son vol, une vitesse initiale et une accélération plus faibles se sont développées qu'une fusée à un seul vide. La portée de la fusée Konstantinov s'est avérée être près d'une fois et demie la portée de la fusée de sauvetage britannique tant vantée. Sur la côte de la mer Baltique, ils ont équipé des stations de sauvetage.

"... Les missiles à deux vides, avec tous leurs accessoires pour porter secours aux morts, étaient suffisamment développés pour accepter ces missiles pour une utilisation dans nos stations de sauvetage de la mer Baltique", a écrit Konstantinov. - Un certain nombre de tels missiles avec accessoires ont été préparés... et largués par le besoin du Département de la Marine. Le travail acharné de Konstantinov au fil des ans pour améliorer la fusée de sauvetage a été couronné d'un brillant succès.

Dans l'établissement de fusées de Saint-Pétersbourg, de telles fusées de signalisation ont été fabriquées, dont les qualités étaient supérieures aux missiles similaires de modèles étrangers.

Konstantinov n'était pas seulement le créateur de la fusée, il en était le propagandiste passionné. La nouvelle arme a rencontré non seulement ses adhérents, mais aussi ses adversaires. Dans les pages du "Journal de l'artillerie", Konstantinov parle avec de nombreux ouvrages sur diverses questions relatives aux fusées.

Konstantinov a enseigné aux artilleurs russes les fusées non seulement théoriquement sur les pages de ses œuvres, mais aussi pratiquement - par spectacle. Les animaux de compagnie de Konstantinov - des officiers d'artillerie qui travaillaient dans l'établissement de fusées de Saint-Pétersbourg - ont ensuite commandé des batteries de fusées dans certaines parties de l'armée russe. Dans le bataillon de missiles avec l'artillerie du Corps des gardes séparés, un entraînement aux missiles a été effectué. Konstantinov a suggéré d'organiser une brigade de formation de missiles pour former des artilleurs dans le domaine des missiles.

Dans son cours très acclamé, On Combat Missiles, il a résumé tout ce que l'on savait sur un missile de combat. Les conclusions tirées par Konstantinov sur la base d'un vaste matériel pratique ont constitué la base d'une nouvelle discipline militaire - la tactique des armes à roquettes.

Konstantinov croyait que les missiles devraient être une arme distincte et indépendante. En même temps, il était bien conscient que les missiles ne devaient pas être utilisés dans tous les cas d'hostilités et ne pouvaient pas déplacer les obus d'artillerie. Il a indiqué où et comment les missiles militaires devraient être utilisés en temps de guerre.

"Nous sommes convaincus que les missiles de combat sont des armes d'une importance particulière à la fois pour les forces terrestres et la marine", a écrit Konstantinov. - Pour les raids sur un béret, les missiles sont un moyen de destruction avantageux... notamment en termes de commodité d'exploitation des missiles depuis les plus petits navires et lors des débarquements. Dans la guerre de montagne dans les tranchées, les missiles ont un avantage indéniable. » Et en même temps, Konstantinov a bien compris qu'une roquette ne remplacerait pas un canon, que l'artillerie à canon et l'artillerie sans canon - les missiles - se complétaient l'une l'autre. « Les roquettes, écrit-il, ne peuvent jamais et en aucun cas remplacer complètement les armes, mais elles constituent un moyen auxiliaire utile, dont l'absence sera toujours ressentie avec regret.

Konstantinov a dû consacrer beaucoup d'efforts et d'énergie à une "guerre" avec la noblesse de la cour stupide, qui ne croyait pas obstinément aux armes de missiles russes et a entravé chacun de ses pas.

Konstantinov écrivait avec amertume : « Il est intéressant de noter que si l'administration centrale a presque totalement perdu sa confiance dans les missiles, les demandes des chefs de troupes pendant la guerre n'ont cessé d'augmenter.

Konstantinov a été beaucoup gêné par la stupidité et l'irresponsabilité des fonctionnaires tsaristes, qui n'ont pas compris toute l'importance de la question à laquelle Konstantinov a donné sa force. Les fonctionnaires ont interféré avec la mise en œuvre des plans de Konstantinov et ont mis des bâtons dans les roues partout où ils le pouvaient.

Pendant le siège de Sébastopol, les missiles de combat pourraient être d'une grande utilité pour l'armée russe. Selon l'adjudant général Totleben, l'escadre britannique pourrait être incendiée avec des roquettes dans la baie de Balaklava et détruire toutes les fournitures alimentaires de l'armée britannique, ainsi que bombarder la cavalerie alliée à Evpatoria. Le capitaine français captif a déclaré que les navires étaient très encombrés dans la baie de Kamyshevaya et que « plusieurs missiles incendiaires lancés dans cette masse de navires auraient suffi à priver la Crimée de tous les moyens de subsistance.

Guerre de Crimée, siège de Sébastopol

 

Konstantinov a suggéré d'envoyer des missiles de combat à Sébastopol. Un transport avec des missiles fabriqués à l'installation de fusées de Saint-Pétersbourg, après de longs retards, a été envoyé en Crimée. Cependant, malgré les exigences de Konstantinov, les responsables du département militaire n'ont pas pris la peine d'envoyer à Sébastopol des personnes connaissant le commerce des roquettes. Les défenseurs de Sébastopol ont essayé d'utiliser des fusées éclairantes, en reliant plusieurs d'entre elles et en leur attachant un capuchon avec une charge de poudre. Lorsque les missiles de combat sont arrivés, faute de personnes sachant les manier, ils ont été placés dans un entrepôt, où ils sont restés jusqu'à la fin du siège.

Le chef de l'artillerie de la 5e branche de la ligne défensive de Sébastopol, le lieutenant Vrochensky, a écrit avec amertume: la maladresse du département militaire a forcé l'utilisation de missiles de fabrication ancienne, et un lot de nouveaux missiles est arrivé en retard et, probablement, est entré dans le stockage dans les dépôts d'artillerie, de sorte qu'après être restés là dans l'oubli, plus ou moins longtemps, puis se délabrer, puis, à l'occasion, servir de nouveaux arguments pour le manque de fiabilité et l'inexactitude de leurs actions ... "

Dans les années 60, Konstantinov a commencé à concevoir une nouvelle grande usine de fusées mécanisées. En regardant loin vers l'avenir, il était bien conscient que le développement des armes de fusée doit avoir une puissante base industrielle et de recherche. Dans la ville de Nikolaev, selon le projet de Konstantinov, une usine de fusées mécanisées avec des machines automatiques, des laboratoires, un terrain d'entraînement et un centre de formation devait être construit. La construction de cette usine s'est poursuivie pendant huit ans. L'établissement de fusées de Saint-Pétersbourg a également déménagé à Nikolaev. Konstantinov a reçu peu de soutien du gouvernement tsariste: au contraire, Pétersbourg a ralenti le travail de toutes les manières possibles. Lorsque l'usine de Nikolaev a finalement été construite, il a été ordonné qu'elle soit utilisée ... à d'autres fins. Les canons rayés ont commencé à entrer en service dans l'artillerie russe et le gouvernement tsariste à courte vue a abandonné l'utilisation de missiles de combat,

Konstantinov, qui a déménagé à Nikolaev lorsqu'une nouvelle usine y a été construite, est décédé en 1871.

MECKLEMBOURG-SCHWERIN

Enfants d'Elena Pavlovna, Grande Princesse de RUSSIE et de Frédéric-Louis, Grand duc héritier de MECKLEMBOURG-SCHWERIN (IV-4) :

V-13) Paul-Frédéric, Grand Duc zu MECKLEMBOURG-SCHWERIN, succède à son grand-père le 1er février 1837, né à Ludwiglust, Ludwiglust-Parchin, Mecklembourg-Poméranie Occidentale, Allemagne, le 15 septembre 1800, décédé à Schwerin Mecklembourg-Poméranie Occidentale, Allemagne, le 7 mars 1842, marié à Berlin, Allemagne, le 22 mai 1822 avec Frédérique-Wilhelmine Alexandrine Marie Hélène von HOHENZOLLERN, princesse de Pusse, née à Berlin, Allemagne, le 23 février 1803, décédée à Schwerin Mecklembourg-Poméranie Occidentale, Allemagne, le 21 avril 1892, fille de Frédéric Guillaume III von HOHENZOLLERN, Roi de Prusse, et de sa première épouse, Louise, princesse zu MECKLEMBOURG-STRELITZ. Dont trois enfants.

Le couple eut trois autres enfants, non retenus par Nicolas ENACHE, mais trouvés dans Wikipedia anglais, qui seront repris à leur place dans la génération VI.

De même, avec sa maîtresse Catherine von HAUKE, fille du général Jean-Maurice von HAUKE et de Sophie de LAFONTAINE, et sœur de la princesse Julia von HAUKE (épouse d'Alexandre de HESSE-DARMSTADT) il eut encore quatre autres enfants, qui seront aussi comptabilisés dans la génération suivante.

Paul-Frédéric zu MECKLEMBOURG-SCHWERIN
Alexandrine von HOHENZOLLERN

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

V-14) Marie-Louise Frédérique, duchesse zu MECKLEMBOURG-SCHWERIN, née à Ludwigslust, Ludwigslut-Parchin, Mecklembourg-Poméranie Occidentale, le 3 mars 1803, décédée à Meiningen, Schmalkalden-Meiningen, Thuringe, Allemagne, 26 octobre 1862, mariée à Ludwigslust, Ludwigslut-Parchin, Mecklembourg-Poméranie Occidentale, le 7 octobre 1825 avec Georges, duc régnant de SAXE-ALTENBOURG suite à l'abdication de son frère, depuis le 30 novembre 1848, né à Hildbughausen, Thuringe, Allemagne, le 2 juillet 1796, décédé à Hummelshain, Saale-Holzand, Thuringe, Allemagne, le 3 août 1853, fils de Frédéric de SAXE-HILDBURGHAUSEN et de Charlotte zu MECKLEMBOURG-STRELITZ (1769-1818). Dont 3 enfants.

Note N. ENACHE : Le duc de Saxe-Altenbourg était cousin germain de la princesse Alexandrine de Prusse, belle-sœur de son épouse, par sa mère, Charlotte de Mecklembourg-Strelitz, (1769-1818), mariée au duc Frédéric de Saxe-Altenbourg, et sœur de la princesse Louise (1776-1810), épouse du roi Frédéric-Guillaume III de Prusse (1770-1840). Leur neveu, le prince Georges zu Mecklembourg-Strelitz épousa la Grande Princesse Ekaterina Pavlovna de Russie (Voir V-27 ci-après)

Georges de SAXE-ALTENBOURG
Marie-Louise de MECKLEMBOURG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SAXE-WEIMAR-EISENACH

Enfants de Maria Pavlovna, Grande Princesse de RUSSIE, et de Charles-Frédéric, Grand Duc de SAXE-WEIMAR-EISENACH (IV-5) :

V-15) Charles, Prince de SAXE-WEIMAR-EISENACH, né à Weimar, district du même nom, Thuringe, Allemagne, 25 septembre 1805, y décédé le 10 avril 1806.

V-16) Marie, princesse de SAXE-WEIMAR-EISENACH, née au château de Weimar, Thuringe, Allemagne, le 3 février 1808, décédée au palais de Wilhelmplatz, Berlin lander du même nom, Allemagne, 18 janvier 1877. mariée au château de Charlottenbourg, Berlin, Allemagne, le 26 mai 1827, avec Charles von HOHENZOLLERN, prince de Prusse, grand-maître de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, fils de Frédéric-Guillaume III, Roi de PRUSSE, et de sa première épouse Louise, princesse de MECKLEMBOURG-STRELITZ. Dont trois enfants.

Marie von SCHACHSEN-WEIMAR
Charles, prince de PRUSSE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

V-17) Augusta princesse de SAXE-WEIMAR-EISENACH, née au château de Weimar, Thuringe, Allemagne, le 30 septembre 1811, décédée à Berlin, au palais Unter den Linden, le 7 janvier 1890, mariée au château de Berlin, Allemagne, le 11 juin 1829, avec Guillaume Ier von HOHENZOLLERN, Roi de Pusse, succède à son frère Frédéric-Guillaume IV, le 2 janvier 1861, proclamé Empereur d'Allemagne au château de Versailles, Yvelines, France, le 8 janvier 1871, né à Berlin le 22 mars 1797, y décédé le 9 mars 1888, fils de Frédéric-Guillaume III, Roi de PRUSSE, et de sa première épouse Louise, princesse de MECKLEMBOURG-STRELITZ. Dont deux enfants.

Augusta de SAXE-WEIMAR-EISENACH
Guillaume Ier, Roi de PRUSSE

 

V-18) Charles Alexandre, Grand Duc de SAXE-WEIMAR-EISENACH, succède à son père le 8 juillet 1863, né à Weimar, Thuringe, Allemagne, le 24 juin 1818, y décédé le 5 janvier 1901, marié à La Haye, Hollande-Méridionale, Pays-Bas, le 8 octobre 1842 avec Sophie de NASSAU-DIETZ, princesse des Pays-Bas, née à La Haye, Hollande-Méridionale, Pays-Bas, le 8 avril 1824, décédée à Weimar, Thuringe, Allemagne, le 23 mars 1897. Dont quatre enfants.

Sophie de NASSAU-DIETZ
Charles-Alexandre, Grand duc de Saxe

 

OLDENBOURG

Enfants de Ekatarina Pavlovna, Grande princesse de RUSSIE et de Pierre Frédéric Georges, duc d'OLDENBOURG (IV-6) :

V-19) Alexandre duc d'OLDENBOURG, né le 30 août 1810, décédé le 16 novembre 1829.

V-20) Pierre, duc d'OLDENBOURG, né à Iaroslav, oblast du même nom, région Centre, Russie, le 26 août 1812, décédé à Saint-Pétersbourg, oblast de Léningrad, Russie, le 03/14-05-1881, marié à Biebrich, Wiesbaden, le 23 avril 1837, avec Thérèse de NASSAU-WEILBOURG, princesse de Nassau, née à Weilbourg, Rhénanie-Palatinat, Allemagne, le 17 avril 1815, décédée à Prague, Grand-Prague, Bohême, République Tchèque, le 8 décembre 1871, fille de Guillaume de NASSAU-WEILBOURG, prince souverain et duc régnant de Nassau, et de sa première épouse Louise, princesse de SAXE-ALTENBOURG. Dont huit enfants.

Pierre, duc d'OLDENBOURG
Thérèse, princesse de NASSAU

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Enfants de Ekatarina Pavlovna, princesse de RUSSIE et de Guillaume Ier, Roi de WÜRTEMBERG

V-21) Marie, princesse von WÜRTEMBERG, née à Stuttgart, Bade-Würtemberg, Allemagne, le 30 octobre 1816, y décédée le 4 janvier 1887,  mariée au même lieu le 19 mars 1840 avec Alfred, Comte et Noble seigneur de NEIPPERG, succède à son père comme chef de la Maison médiatisée le 22 février 1829, né à Schwaigern, district de Stuttgart, Bade-Würtemberg, Allemagne, le 26 janvier 1807, décédé au château de Winnenden, district de Stuttgart, Bade-Würtemberg, Allemagne, le 16 11 1865, fils d'Adam-Adalbert, comte et noble seigneur de Neipperg et de sa première épouse Thérèse, comtesse Pola. Sans postérité.

Note Nicolas ENACHE : Alfred de NEIPPERG avait épousé en premières noces le 9 octobre 1835 Joséphine, comtesse de Grisoni, décédé le 17 novembre 1837. Son père, Adam-Adalbert, Comte et Noble seigneur de Neipperg, avait épousé en deuxièmes noces l'impératrice Marie-Louise, veuve de Napoléon Ier, dont il eut la comtesse de San Vitale et le Prince de Montenuova. La descendance mâle de ce dernier s'est éteinte en 1951, en la personne du 3ème prince Ferdinand, qui ne laissa que des filles mariées dans la roture.

Marie von WÜRTEMBERG
Alfred von NEIPPERG

 

V-22) Sophie, princesse von WÜRTEMBERG, née à Stuttgart, Bade-Würtemberg, Allemagne, le 17 juin 1818, décédée à La Haye, Hollande Méridionale, château de Huis ten Bosch, le 3 juin 1877, mariée à Stuttgart, Bade-Würtemberg, le 18 06 1839, Guillaume III de NASSAU-DIETZ, Roi des Pays-Bas, Grand Duc de Luxembourg (V-23 ci-dessous) dont trois enfants.

PAYS-BAS

V-23) Guillaume III de NASSAU-DIETZ, Roi des Pays-Bas, Grand Duc de Luxembourg, succède à son père le le 17 mars 1849, né à Bruxelles, Belgique, le 19 février 1817, décédé au château de Het Loo, Apeldorn, 23 novembre 1890

Marié (1) Stuttgart, Bade-Würtemberg, le 18 06 1839, Sophie, princesse von WÜRTEMBERG (V-22 ci-dessus), dont trois enfants.

Marié (2) Bad-Arolsen, Waldeck-Frankenberg, Hesse, Allemagne, 7 janvier 1879, avec Emma, princesse zu WALDECK und PYRMONT, régente du royaume (1890-1898), née à Bad-Arolsen, Waldeck-Frankenberg, Hesse, Allemagne, le 2 août 1858, décédée à La Haye, Hollande-Méridionale, Pays-Bas, le 20 mars 1934, fille de Georges III, prince souverain zu WALDECK und PYRMONT, et sa première épouse, Hélène, princesse de NASSAU, dont une fille.

Notes N. ENACHE : Emma de Waldeck était nièce par alliance du duc Pierre d'Oldenbourg (V-10), époux de sa tante, la princesse Thérèse de Nassau, stcœur de sa mère. Leur autre sœur Marie de Nassau, avait épousé le prince de Wied, dont elle eut la reine marie de Roumanie. Leur frère, le prince Nicolas de Nassau, avait épousé morganatiquement Natalia Alexandrovna Pouchkine (1826-1913), créée comtesse de Merenberg, fille du poète Alexandre Sergheievitch Pouchkine et de N Pierratalia Gontcharov. La comtesse Sophie de Meremberg, fille des précédents, épousa le grand prince Michel Mihaïlovitch (VI-57). Lorsqu'il écrivait Histoire de Pierre le Grand, Le chevalier de bronze, Le Noir de Pierre le Grand, le poète étit loin d'imaginer que sa petite-fille allait entrer dans la maison impériale de Russie, mêm si ce n'était que par une porte dérobée. 

Sophie von WÜRTEMBERG
Guillaume III, roi des Pays-Bas
Emma zu WALDECK-PYRMONT

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alexandre de NASSAU-DIETZ

V-24) Alexandre de NASSAU-DIETZ, prince des PAYS-BAS, né au château de Soestdijk, Baarn, Utrecht, Pays-Bas,  le 2 août 1818, décédé à Funchal, Madère, Portugal, le 20 février 1848, inhumé en l'église neuve (Nieuwe Kerk)  de Delft le 21 avril 1848.

Château de Soestdijk

 

 

 

 

 

 

V-25) Henri de NASSAU-DIETZ, prince de des Pays-Bas, né au château de Soestdijk, Baarn, Utrecht, Pays-Bas,  le 13 juin 1820, décédé au château de Walferdingen, Luxembourg, le 13 janvier 1879.

Marié (1) à Weimar, Thuringe, Allemagne, le 19 mai 1853, avec Amélie, princesse de SAXE-WEIMAR-EISENACH, née à Gand le 20 mai 1830, décédée au château de Walferdingen le 1er mai 1872, fille du prince Bernard de SAXE-WEIMAR-EISENACH, et d'Ida princesse de SAXE-MEININGEN. Sans postérité.

Note Nicolas ENACHE : Le prince Bernard de Saxe-Weimar-Eisenach était frère cadet du grand-duc de Saxe, époux de la grande princesse Maria Pavlovna de RUSSIE (IV-5).

Marié (2) Potsdam, Brandebourg, Allemagne, le 24 août 1878 avec Marie von HOHENZOLLERN, princesse de PRUSSE, née au Marmopalais, Postdam, le 14 septembre 1855, décédée au château d'Albrechtberg, Dresde, Saxe, le 20 juin 1888. (on la retrouvera plus tard à la génération VII-23). Sans enfant.

Amélie de SAXE-WEIMAR
Henri de SAXE-WEIMAR
Marie von HOHENZOLLERN

 

 

 

 

 

 

 

 

V-26) Ernest-Casimir de NASSAU-DIETZ, prince des Pays-Bas, né au château de Soestdijk, Baarn, Utrecht, Pays-Bas,  le 21 mai 1822, décédé à Bruxelles, Belgique, le 22 octobre 1822.

V-27) Sophie de NASSAU-DIETZ, princesse des Pays-Bas, née à La Haye, Hollande-Méridionale, Pays-Bas, le 8 avril 1824, décédée à Weimar, Thuringe, Allemagne, le 23 mars 1897, mariée à La Haye, Hollande-Méridionale, Pays-Bas, le 8 octobre 1842 avec Charles Alexandre, Grand-Duc de SAXE-WEIMAR-EISENACH (V-18 ci-dessus)

Elisaveta Mihaïlovna de RUSSIE

RUSSIE

Enfants de Nicolas Ier Pavlovitch, Empereur de RUSSIE et d'Alexandra Feodorovna, Charlotte de von HOHENZOLLERN, princesse de PUSSE (IV-9) :

V-28) Alexandre II Nicolaïevitch, Empereur de RUSSIE, succède à son père le 18-2/02 03 1855, couronné à Moscou le 26-08/07-09-1856, né à Mosccou le 17/29-04-1818, assassiné à Saint-Pétersbourg, oblat de Léningrad, Russie le 1/13-03-1881

Assassinat d'Alexandre II de RUSSIE 13 mars 1881 (Photo PARIS-MATCH)

Marié (1) à Saint-Pétersbourg, oblat de Léningrad, Russie, le 16/28-04-1841 avec Maria Alexandrovna, princesse Marie von HESSEN-DARMSTADT, née à Darmstadt, district du même nom, Hesse, Allemagne, le 8 août 1824, décédée à Saint-Pétersbourg, oblat de Léningrad, Russie, le 22-05/03-06-1880, fille de Louis II, Grand Duc de HESSE et du Rhin, et de Wilhelmine, princesse von BADEN, dont huit enfants.

Marié (2) à Saint-Pétersbourg, oblat de Léningrad, Russie, le 06/18-07-1880 avec Ekaterina Mihaïlovna, princesse DOLGOROUKY, princesse Yourievsky par ukase impérial du 5/17-12-1880, née à Moscou, le 21-10/02-11-1848, décédée à Nice, Alpes-Maritimes, France, le 15 février 1922, fille du prince Michel Mihaïlovitch DOLGOROUKY et de Vera Gavrilovna VICHNEVSKY. Dont trois enfants.

Acte de Décès d'Ekaterina Mihaïlovna DOLGOROUKY
Marie von HESSEN-DARMSTADT
Alexandre II de RUSSIE
Ekaterina DOLGOROUKA

 

 

 

 

 

 

 

 

Note Nicolas ENACHE : Maria Alexandrovna et sa belle-mère, l'impératice Alexandra Feodorovna étaient cousines issues de germains. Elle était aussi grand-tante de la future impératrice Alexandra Feodorovna, épouse de l'empereur Nicolas II Alexandrovitch. Son frère, le prince Alexandre (1823-1888) épousa, malgré l'opposition du tsar, son beau-frère, la comtesse Julie Hauke. Un de leurs fils, le prince Alexandre de Battenberg, fut prince régnant de Bulgarie (1879-1886), tandis que la descendance de leur autre fils, le prince Louis, s'allia aux descendants de Pierre le Grand.

L'empereur mourut sans avoir pu réaliser son désir d'élever sa seconde épouse au rang d'impératrice de Russie. L'histoire romancée des amours du tsar et de la princesse Dolgorouky inspira à la princesse Bibesco son roman Katia, porté à l'écran dans plusieurs variantes.

Olga KALINOVSKA

 

L'empereur et également quatre enfants illégitimes :

D'une maîtresse inconnue : un fils

De le comtesse Olga KALINOVSKA : un fils

De Wilhelmine BAYER : une fille

De la princesse LUBOMIRSKA : un fils

 

 

 

V-29) Maria Nicolaïevna, grande princesse de RUSSIE, née au château de Pavlosk, Saint-Pétersbourg, oblat de Léningrad, Russie le 06/18-08-1819,  décédé à Saint-Pétersbourg le 09/21-02-1876

Mariée (1) au même lieu le 02/14-07-1839 avec Maximilien de BEAUHARNAIS, 3ème duc de LEUCHTENBERG, né à Munich, Bavière, le 2 juillet 1817, décédé à Saint-Pétersbourg, oblat de Léningrad, Russie, le 20-10/01-11-1852, général russe, titré altesse impériale par ukase du 02/14-07-1839, fils d'Eugène, vicomte de BEAUHARNAIS, prince français, duc de Leuchtenberg, et d'Augusta, Amélie, Louise Georgia de WITTELSBACH-BAVIÈRE, princesse de Bavière. Dont sept enfants.

NDLR : À partir de Maximilien de BEUHARNAIS, tous les descendants de Pierre le Grand sont aussi ceux de Joséphien de BEAUHARNAIS, Impératrice de Français, (épouse de Napoléon Bonaparte), et de son premier mari Alexandre de BEAUHARNAIS (Voir ICI) .

Mariée (2) à Saint-Pétersbourg, oblat de Léningrad, Russie le 25-10/04-11-1856 Grigory Alexandrovitch, comte STROGANOV, né le 16/28-06-1823, décédé le 01-13-03-1879, fils du comte Alexandre Grigorievitch STROGANOV et de Natalia  Victorovna, princesse KOTCHOUBEY. Dont trois enfants (N. ENACHE ne cite qu'une fille), mais le site Wikipedia indique trois enfants. Ils seront repris à leur place dans cet article.

Notes N. ENACHE : Maximilien de BEAUHARNAIS était, par sa mère, arrière-petit-cousin de sa belle-mère, l'impératrice Alexandra Feodorovna. Il était frère de la reine Joséphine de Suède et de la duchesse Théodelinde d'Urach, dont les descendants s'allièrent aux descendants de Pierre le Grand. Par sa tante Hortense, il est le cousin germain de l'empereur Napoléon III. Il reçoit la qualification d'Altesse Impériale par ukase du 2/14-07-1839. Ses enfants habilités à succéder au trône de Russie du chef de leur mère, reçurent le titre de Prince ou Princesse Romanovsky, avec traitement d'Altesse impériale par ukase du 06/18-12-1852.

Le cousin germain du comte Stroganov, le prince Lev Mihaïlovitch Kotchoubey époude Daria Evghenievna de Beauharnais, petite-fille du premier mariage de son épouse.

Maximilien de BEAUHARNAIS
Maria Nicolaïevna de RUSSIE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

V-30) Olga Nicolaïevna, grande princesse de RUSSIE, née à Saint-Pétersbourg, oblat de Léningrad, 30-08/11-09-1822, décédée à Friedrischafen, district de Tubingen, Bade-Wurtemberg, Allemagne, le 30 octobre 1892, mariée à Peterhof (Petrodvorest), Russie le 01/13-07-1846 avec Charles Ier, Roi de WURTEMBERG, succède à son père le le 25-06-1864, né à Stuttgart, Bade-Wurtemberg, Allemagne, le 6 mars 1823, décédé au même lieu le 6 octobre 1891, fils de Guillaume Ier, roi de Wurtemberg, et de sa troisième épouse, Pauline, princesse de Wurtemberg. Sans descendance.

Charles Ier, roi de WURTEMBERG
Olga Nicolaïevna de RUSSIE

 

V-31) Alexandra NicolaIevna, grande princesse de RUSSIE, née à Tsarskoïe Selo, Pouchkine, oblat de Léningrad, le 12/24-06-1825, décédée au même endroit le 29-07/10-08-1844, mariée à Saint-Pétersbourg, oblat de Léningrad, Russie, le 16-28-01-1844 Frédéric-Guillaume, Landgrave de HESSE, succède à son cousin l'électeur Frédéric-Guillaume comme chef de la Maison électorale de Hesse, le 6 janvier 1875, né à Cassel, Hesse, Allemagne, le 26 novembre 1820, décédé à Francfort-sur-le-Main, Hesse, Allemagne, le 14 octobre 1884, fils de Guillaume, landgrave de HESSE-CASSEL et de Charlotte, princesse de DANEMARK. Sans postérité.

Note Nicolas ENACHE : Alexandra Nicolaïevna est morte en en accouchant d'un fils, le Landgrave Guillaume de HESSE-CASSEL, mort-né à Tsarskoïe-Selo le 29-07/10-08-1844. 

Alexandra Nicolaïevna de RUSSIE
Frédéric-Guillaume de HESSE-KASSEL

 

V-32) Constantin Nicolaïevitch, grand prince de RUSSIE, né à Saint-Pétresbourg, oblat de Léningrad, Russie, le 09-21-09-1827, décédé au château de Pavlovsk, Saint-Pétersbourg, le 13/25-08-1892, marié à Saint-Pétersbourg le 30-08-11-09-1848 Alexandra Youssipovna , (Alexandra Frédérique Henriette Pauline Marianne Élisabeth) princesse Alexandra de SAXE-ALTENBOURG, née à Altenbourg, Pays d'Altenbourg, Thuringe, Allemagne le 8 juillet 1830, décédé à Saint-Pétersbourg, le 23-06/06-07-1911, fille de Joseph, Duc régnant de SAXE-ALTENBURG et d'Amélie, duchesse von WURTEMBERG. Dont six enfants.

Note N. ENACHE : Constantin Nicolaïevitch et sont épouse étaient cousins issus de germains par leur grand-mère Maria Feodorovna, sœur du prince Louis de Wurtemberg, grand-père paternel d'Alexandra Youssipovna. Lors de leur mariage celle-ci avait conservé sa religion. Le prince est décédé sur la Côte d'Azur des suites d'une paralysie générale dont il souffrait depuis plusieurs mois. (NDLR : Ce dernier point est en contradiction avec le texte lui-même de Nicolas ENACHE qui le dit décédé à Saint-Pétersbourg ! Je n'ai pas trouve de confirmation de ce point.)

Constantin Nicolaïevitch de RUSSIE eut également cinq enfants illégitimes avec Anna KOUNETZOVA, dont l'auteur ne tient pas compte, mais qui seront néanmoins repris à leur place dans la génération suivante, de même qu'une fille illégitime, née en 1860 d'une femme inconnue.

Constantin Nicolaïevitch de RUSSIE
Alexandra de SAXE-ALTENBOURG

 

V-33) Nicolas Nicolaïevitch, grand prince de Russie, général-feld-maréchal, inspecteur général du génie, né à Tsarskoïé Selo, Pouchkine, oblat de Léningrad, 27-07/08-08-1831, décédé à Alokpa, okroug municipal de Yalta, Crimée, Ukraine, le 13/25-04-1881, marié à Saint-Pétersbourg, oblat de Léningrad, Russie, le 25-01/06-02-1856 Alexandra Petrovna, duchesse d'Oldenbourg, née à Saint-Pétersbourg, oblat de Léningrad, Russie, le 21-05/02-06-1838, décédée à Kiev, Ukraine, 13/26-04-1900 (VI-16), dont deux enfants.

Toutefois, le grand prince Nicolas eut cinq enfants avec une danseuse du théâtre de Krasnoïé Selo, Ekaterina Gavrilona Chislova, lesquels ont eu des descendants, jusqu'à nos jours. Ils seront repris à leur place dans la suite des générations.

Alexandra d'OLDENBOURG
Nicolas Nocolaïevitch de RUSSIE

 

V-34) Michel Nicolaïevitch, grand prince de RUSSIE, général-feld-maréchal, grand maître de l'Artillerie, gouverneur du Caucase, né à Peterhof, Saint-Pétersbourg, oblat de Léningrad, le 13/25-10-1832, décédé à Cannes, Alpes-Maritimes, France, le 05/18-12-1909, marié à Saint-Pétersbourg, oblat de Léningrad, Russie, le 16/28-08-1857 avec Olga Feodorovna, princesse Cécile de BADE, née à Karlsruhe, Bade-Wurtemberg, 20 septembre 1839, décédée à Kharkov, oblast de Kharkiv,, Russie, le 31-03/12-04-1891, fille de Léopold Ier, Grand Duc de BADE et de Sophie zu HOLSTEIN-GOTTORP-WASA, princesse de Suède. Dont sept enfants.

Michel Nicolaïevitch de RUSSIE
Cécile von BADEN

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Décès de Michel Nicolaïevitch de RUSSIE, à Cannes

Enfant de Nicolas Ier Pavlovitch, Empereur de RUSSIE et de sa maîtresse Marianne de RUTENSKÖLD

Le site Wikipedia en Russe (traduction par Google Translate) indique ceci  : 

Marianne de Rutenskiöld ou Anna-Maria (dite Marianne) Charlotta (Charlotte) Rutenskiöld naquit à Stockholm (Suède) le 15 décembre 1791 et mourut à Tsarskoïe Selo (gouvernement de Saint-Pétersbourg, Russie) le 2 août 1856. Elle est la fille de Gustave-Adolphe de Rutenskiöld (1758-1802), officier de la garde royale suédoise et de son épouse née Ulrika Charlota Stenborg.

Anna-Maria Charlotta fit partie de la suite de la reine de Suède lors de l'exil du roi Gustave IV Adolphe. Cette suite s'installa d'abord à Karlsruhe et la reine de Suède s'efforça de « recaser » ceux et celles qui l'avaient suivie et Anna-Maria fut confiée à Élisabeth, épouse d'Alexandre Ier de Russie et sœur de cette même reine de Suède…

En 1824, le grand-duc Nicolas, futur empereur Nicolas Ier de Russie, remarqua le jolie Suédoise lors d'un bal à la cour : et s'en suivit une liaison secrète d'où naquit une fille, Youzia (ou Joséphine) en 1825.

Pour observer les convenances, Marianne épousa Iossif (Joseph) Vassiliévitch Koberwein (1789-1854) qui donna son nom à Youzia ; ils divorcèrent rapidement.

En 1849, Marianne Koberwein vit à Nice (royaume de Sardaigne) et marie sa fille Joséphine Koberwein au peintre niçois Joseph Fricero.

Ce mariage reflète

1. l'ancienneté des liens entre Nice et les Russes et
2. le rang social relativement modeste de la fille naturelle d'un tsar.

V-35) Joséphine Yiossipovna KOBERWEIN, artiste peintre, née à Bielaïa Tserkhov, District de Belÿï, gouvernement de Smolensk, Russie, le 12 mai 1825, décédée à Nice, Alpes-Maritimes, France, le 23 février 1893, mariée à Marseille, Bouches-du-Rhône, France, le 3 janvier 1849, avec Joseph FRICERO, artiste peintre, né à Nice, Alpes-Maritimes, France, le 4 décembre 1807, y décédé le 5 octobre 1870. Dont quatre enfants.

Joseph FRICERO, artiste peintre
Joséphine KORBENWEIN

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Acte de naissance de Joseph FRICERO
Décès Joséphine KOBERWEIN

 

RUSSIE

Maria Mihaïlovna de RUSSIE (1825-1846)

Enfants de Michel Pavlovitch, Grand-Prince de RUSSIE et de Charlotte von WURTEMBERG (IV-10) :

V-36) Maria Mihaïlovna, grande princesse de RUSSIE, née à Moscou, Russie le 9/21-03-1825, décédée à Vienne, Basse-Autriche, Autriche, 19 novembre 1846.

V-37) Elisavetta Mihaïlovna, grande princesse de RUSSIE, née à Moscou, Russie, 14/26-05-1826, décédée à Wiesbaden, district de Darmstadt, Hesse, Allemagne, le 28 01 1845 des suites de couches, mariée à Saint-Pétersbourg, oblat de Léningrad, Russie, le 31 janvier 1844 avec Adolphe Ier de NASSAU-WEILBOURG, Grand Duc de LUXEMBOURG, succède à son cousin Guillaume III, Roi des PAYS-BAS, le 23 novembre 1890, né à Biebrich, Wiesbaden, district de Darmstadt, Hesse, Allemagne, le 24 juillet 1817, décédé au château de  Hohenburg, Lenggries, Arrondissement de Bad Tölz-Wolfratshausen, Haute-Bavière, Allemagne, le 17 novembre 1905, fils de Guillaume, prince souverain et Duc régnant de NASSAU-WEILBOURG et de sa première épouse Louise, princesse de SAXE-ALTENBOURG. Dont une fille mort-née.

Note N. ENACHE : Elisaveta Mihaïlovna mourut des suites de la naissance d'une fille morte-née à Wiesbaden,district de Darmstadt, Hesse, Allemagne, le 27 janvier 1845.

Cette enfant sera indiquée à sa place dans la génération suivante.

Elisaveta Mihaïlovna de RUSSIE
Adolphe Ier de NASSAU

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

V-38) Ekaterina Mihaïlovna, grande princesse de RUSSIE, née à Saint-Pétersbourg, oblat de Léningrad, Russie, le 16/28-08-1827, décédée au même lieu le 30-04/12-05-1891, mariée au même endroit le 04/16-02-1851 avec Georges zu MECKLEMBURG-STRELITZ, duc de Mecklembourg, né à Neustrelitz, Poméranie-Occidentale, Allemagne, le 11 janvier 1824, décédé à Saint-Pétersbourg, oblat de Léningrad, Russie, le 08/20-06-1876, général russe, fils de Georges, grand duc de MECKLRMBURG-STRELITZ et de Marie, princesse de HESSE-CASSEL. Dont quatre enfants. 

Note Nicolas Enache : Le duc Georges de Mecklembourg était cousin germain de la reine Louise de Danemark, épouse de Christian IX, et du Landgrave Frédéric-Guillaume de Hesse, époux en premières noces d'Alexandra Nicolaïevna (V-21).

Georges zu MECKLEMBURG-STRELITZ
Ekaterina Mihaïlovna de RUSSIE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

V-39) Alexandre Mihaïlovitch, Grand prince de RUSSIE, né à Moscou, Russie, le 16/28-01-1831, y décédé le 14/27-03-1832.

V-40) Anna Mihaïlovna, Grande princesse de RUSSIE, née à Moscou, Russie le 14/27-10-1834,  décédée à Saint-Pétersbourg, oblat de Léningrad, Russie, le 10/23-03-1836.

FIN DE LA GÉNÉRATION V

Génération VI ICI

 

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