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Une dynastie de maîtres de poste. La poste d'Ailly-le-Haut-Clocher (Somme)

18 Décembre 2020 , Rédigé par Jean-Marc CARON Publié dans #Professions insolites

Une dynastie de maîtres de poste. La poste d'Ailly-le-Haut-Clocher (Somme)

La route royale de Paris à Boulogne, ancienne nationale 1, traverse maints village de l’Oise et de la Somme, deux départements d’où sont issus bon nombre de mes ancêtres.

Toutefois, ce n’est que récemment que j’ai découvert grâce à Geneanet par l’un des descendants de cette famille, que j’avais moi-même des ancêtres maîtres de Poste.

En effet, mon ancêtre à la Xème génération, Marie-Marguerite de ROUSSEN, native de Bettencourt-Rivière (Somme) en 1716, et y décédée en 1756, était issue de cette grande famille, ce que je n’ai découvert que récemment, suite à ce correspondant Geneanet.

C’est par un édit du roi Louis XI, dit « Édit de Luxies » que fut fondée la « Poste Royale ». D'abord destinée à l’usage exclusif du souverain, pour toutes les correspondances nécessaires aux affaires d‘État.

Postiers s'arrêtant à une auberge sous Louis XI (JOB, 1905) (Nos Anccêtres Vie & Métiers N° 48 mars 2011)

Organisée en relais routiers sur toutes les grandes routes traversant le territoire, des « relais de poste » furent créés à cette occasion, tenus à l’origine par des « chevaucheurs tenant la poste », devenus plus tard des « tenant poste » puis « maîtres de poste ». Ils fournissent les chevaux aux « chevaucheurs de l'écurie du roi ».

Maître de Poste (Wikipedia)

Un maître de poste en 1832
Louis XI, roi de France

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette « Poste royale » demeura à l'usage exclusif du roi jusque sous Henri III († 1589) soit plus d'une centaine d'années.

C'est donc son successeur sur le trône de France, Henri IV, qui démocratisa le transport des lettres et colis en l'ouvrant au commerce et aux particuliers, moyennant finances. Mais le pouvoir en conservait l'exclusivité, interdisant à tout particulier dont la fonction était de voyager (colporteurs, conducteurs de carrosses ou de charrettes, rouliers, muletiers, etc.) de porter des lettres ou des colis.

La fonction de maître de poste était rémunératrice, et, de plus, ils exerçaient parallèlement d'autres activités, tels que laboureurs, agriculteurs, aubergistes ou cabaretiers, ce qui leur permettait de se créer de nouveaux revenus.

Pour devenir maître de poste, il fallait acheter une charge, généralement chère payée, c'est pourquoi ils étaient recrutés souvent parmi les sujets les plus riches de la paroisse. Il fallait en effet que la famille puisse avoir les moyens d'entretenir les bâtiments, de les approvisionner, d'acheter le matériel de transport (chevaux, voitures, harnais, etc. et de payer les « postillons » et acheter le brevet. L'achat de cette charge était à peu près de 400 livres pour un relais de campagne (en 1693) mais pouvait monter à 20 000 livres en 1708 pour les grandes villes comme Lyon ou Paris.

Brevet de maître de poste

Ils étaient donc souvent de gros agriculteurs dont les terres cultivées bordaient les grandes routes royales, leur permettant ainsi d'ouvrir un relais, et de proposer aussi leur service pour exploiter la « Poste aux chevaux ». Comme ils étaient également aubergistes ou cabaretiers, la poste leur permettait d'augmenter leurs revenus. Ils touchaient en moyenne 180 livres par an pour la charge du relais de poste.

Aubergiste
cabaretier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Malgré son nom, le maître de poste ne manipulait pas de courrier. Son rôle consistait uniquement à assurer le service de la poste en fournissant le personnel et le matériel nécessaire (voitures, chevaux, postillons, etc.) aux courriers et aux voyageurs. Les bâtiments du relais lui appartenaient en propre.

Dès le brevet obtenu, à la prise de fonction, ils devaient aménager leurs relais pour pouvoir y accueillir les visiteurs, et embaucher des commis à leurs frais pour tenir ces bureaux, et des postillons pour conduire les attelages, à toute heure du jour où de la nuit. Les maîtres de poste devaient donc être en permanence dans leurs relais. Ils devaient aussi pouvoir fournir toutes les semaines quatre chevaux pour la poste aux lettres, ils devaient donc en posséder assez pour pouvoir assurer ce service.

En contrepartie, ils en tiraient de multiples avantages : ils étaient exemptés de la taille, de toute charge publique, de l'entretien des locaux et de la tenue des registres de la paroisse. Ils étaient aussi dispensés de loger les soldats en campagne et de céder à toutes les réquisitions. Leurs enfants ainsi que les postillons qu'ils employaient étaient dispensés de service militaire. Ils pouvaient aussi cultiver sans impôt 60 arpents (25 ha) de terres. Leurs activités annexes pouvaient aussi générer d'autres privilèges. Celui qui tenait « cabaret ou table ouverts » était dispensé des droits sur les vins, à condition qu'ils soient réservés à leurs propre consommation et à celle des courriers.

Certains d'entre eux prirent aussi en charge la « Poste aux lettres », une fonction anoblissante.

La malle-poste au relais

Voici ici quelques exemples de distances et de prix concernant les transports de personnes, ainsi que les distances et la durée du trajet (Tiré du livre "La France au temps de Louis XVI", qui se base sur "L'almanach Royal de 1789")

Le prix des places était different selon les véhicules :

Par place et par lieue de poste (soit 3,818 km)

Diligences :................................................................16 sols

Cabriolets.............................................................10 sols

Carrosses...............................................................10 sols

Paniers....................................................................6 sols

Fourgons.................................................................6 sols.

Seulement 36 villes étaient desservies par les voitures  de voyageurs des Postes  : Amiens, Angers, Besançon, Bordeaux, Bourges, Caen, Clermont-Ferrand, Dijon, Evreux, La Rochelle, Langres, Le Mans, Liège, Lille, Limoges, Lyon, Metz, Mézières Charleville, Moulins, Nancy, Nantes, Orléans, Reims, Rennes, Rouen, Sedan, Strasbourg, Saint-Omer, Saint-Quentin, Toulouse, Tours, Troyes, Valenciennes et Verneuil. Le service était le plus souvent bi hebdomadaire.  Casanova, lors de son séjour en France, avait mis 5 jours pour aller de Paris à Lyon.

Quelques exemples de parcours : 

Diligence de Château-Thierry : Part de Paris les mercredi et samedi à six heures du soir, arrive à destination à dix heures du matin le lendemain. Elle repart de Château-Thierry les lundi et vendredi à six heures du soir et arrive à Paris le lendemain à dix heures du matin. Prix des places : douze livres.

Carrosse de Montargis : Part de Paris le jeudi à cinq heures du matin, va coucher à Fontainebleau, et le vendredi à Montargis, en repart le lundi, va coucher à Fontainebleau et arrive à Paris le mardi.

Carrosse de Montdidier : Part de Paris le vendredi à quatre heures du matin, va coucher à Clermont (Oise, ndlr) et arrive le samedi à Montdidier. Il en repart le lundi à sept heures du matin, couche à Clermont et arrive à Paris à midi.

Ces quelques exemples donne une idée de la vitesse  et des étapes. La diligence parcourt en seize heures de nuit les quatre-vingt-dix kilomètres de Paris à Château-Thierry soit 5, 600 km Heure.

Le carrosse fait des étapes de 65 km environ : 

Paris Fontainebleau : 65 km, Fontainebleau Montargis 47 km

Paris Clermont 65 km, Clermont Montdidier 36 km.

On ignore le temps nécessaire pour faire ces 65 km, mais le départ étant très matinal, on peut donc supposer une étape d'une douzaine d'heures ce qui représente une vitesse approximative de 5 km/heure.

La charge était souvent héréditaire, passant du maître au fils, ou à la veuve, ou à la fille et au gendre, bref, c'était un "bien de famille". 

C'est ainsi que mes ancêtres, la famille de Roussen, eurent en charge, chacun à leur tour, les relais de Bernay-en-Ponthieu et Ailly-le-Haut-Clocher tous deux situés sur la route Paris-Boulogne, l'ancienne nationale 1, qui traverse les deux villages.

Une partie des bâtiments du Relais de Poste d'Ailly 23 rue Nationale, à l'angle de la rue d'Ergnies

 

Le premier connu, fondateur de la dynastie, François de Roussen (I - Sosa 47040), est né dans la première moitié du XVIe siècle, sous le règne de François Ier. Il fut d'abord laboureur puis il prit en charge le relais de poste d'Ailly-le-Haut-Clocher (les bâtiments n'existent plus dans ce village). Il fut mon premier ancêtre connu à ce poste.

Nous ne connaissons pas son épouse, mais l'on sait que son fils, aussi nommé François (II-1- Sosa 23520), né dans le village un peu avant 1560, prit la suite de son père au relais d'Ailly. Il se maria deux fois, nous n'avons pas retenu le nom de sa première épouse qui lui donna trois enfants et qui décéda entre 1595 (date de naissance du dernier des 3 enfants) et le 14 juillet 1612, date du second mariage de François. Il décéda peu après 1612. Il fut le second de la dynastie de Roussen au relais d'Ailly. Il se maria en secondes noces le 14 juillet 1612 à Ailly avec Marie Pillart. On ne connaît pas d'enfant de ce second mariage.

Des trois enfants de son premier mariage, les deux premiers, (III-1) François et (III-2) Nicolas sont laboureurs, et certainement décédés avant leur père, car la charge de maître de poste échut à leur cadet Claude (III-3 - Sosa 11760), né vers 1595, et décédé après 1647.

Il se maria par contrat passé devant maître Ezechias Bragonnier, notaire à Ailly, en 1598, avec Jeanne POULBRAIN (Sosa 11761), fille de Jean et d'Isabeau OGAS (Sosa 23522 et 23523). Ils eurent 7 enfants.

  • IV-1) Françoise de ROUSSEN, décédée à Ailly le 1er février 1688 à 84 ans, mariée à un chirurgien, Jean Coquet, né vers 1600 et décédé à Ailly le 27 octobre 1678. Ils eurent le 24 septembre 1645 un fils, Claude Cochet qui sur les traces de son père, devint maître chirurgien et décéda à Ailly le 07 03 1711, après avoir épousé le 21 juin 1676 dans le village sa cousine Marie de Roussen, fille de François de Roussen, le frère de Françoise.
Un chirurgien au XVIIe siècle
  • IV-2) Anne de ROUSSEN, née avant 1605, et décédée à Abbeville avant 1644, qui épousa Nicolas Coureur, lieutenant du village de Bellancourt.
  • IV-3) Jeanne de ROUSSEN, mariée ver 1625 avec Jehan Leclercq, laboureur à Ailly. En parallèle, ce Jean Leclercq est lui même fils de Charles, laboureur à Bugny L'Abbé, et de Marie Carette, laquelle Marie Carette est la fille de Philippe Ier CARETTE  (Sosa 23154) et de Marguerite de RIBEAUCOURT (Sosa 23155), qui sont aussi mes ancêtres à la 15e génération !
  • IV-4) Autre Françoise de ROUSSEN, décédée à Ailly le 16 novembre 1690, et s'est mariée deux fois, avec Guillaume Trippier, puis avec Jean Bouteleux.
  • IV-5) Marguerite de ROUSSEN, mariée vers 1630 Jehan Dorémieux, laboureur à Gransart.
  • IV-6) François, qui succéda à son père comme maître de poste à Ailly-le-Haut-Clocher. Il est né vers 1610 et décédé avant 1666. Il s'est marié en 1632 avec Anne Marcotte, décédée à Ailly le 6 août 1689 à 80 ans. Elle était fille de Jean Marcotte et de Marie Carette, autre fille de mes ancêtres Philippe Ier CARETTE et Marguerite de RIBEAUCOURT. On tourne en boucle ! La descendance  de François sera étudiée plus loin.
  • IV-7 - Sosa 5880) Jean de ROUSSEN, laboureur à Ailly, vivant de son bien (à son décès) né à Ailly le 15 juin 1620, et décédé vers 1677 au hameau d'Alliel, dépendance d'Ailly. Il se maria à Ailly le 7 février 1645 avec Perrine GODART (Sosa 5881) fille de Charles et de Marie LE MAISTRE (Sosa 11762 et 11763). Ils eurent 4 enfants :
Un laboureur

V-1) Louis de ROUSSEN ° à Ally le 6 avril 1646 et décédé au même lieu le 13 avril 1682. Je n'ai rien trouvé de plus sur lui.

V-2 - Sosa 2940) Nicolas de ROUSSEN, laboureur et syndic du hameau d'Alliel, où il est décédé le 18 octobre 1719 à 72 ans. Son mariage eut lieu à Ailly le 18 janvier 1684, avec Marie MARÉCHAL (Sosa 2941) dont 8 enfants (Voir ci-après).

V-3) Marie de ROUSSEN née vers 1655, qui épousa à Ailly le 24 juillet 1677 Charles Douzenel, seigneur de Bellancourt, dont une fille, Marie Douzenel mariée à Pierre Brocquevieille, décédé en 1750 à 54 ans.

V-4) Charles de ROUSSEN, né avant 1670, et qui fut prêtre.

Les 8 enfants de Nicolas de ROUSSEN et Marie MARÉCHAL :

VI-1) Marie Marguerite de ROUSSEN ° à Ailly le 18 décembre 1684. Je n'en sais pas plus sur elle.

VI-2) Ignace de ROUSSEN, laboureur, né à Ailly le 30 juillet 1686, et décédé à Alliel le 12 mai 1759. Il épousa sa petite cousine Marie-Jeanne de ROUSSEN, arrière-petite fille de François de ROUSSEN (voir IV-6 ci-dessus), née à Ailly le 30 novembre 1686 et y décédée à 90 ans le 23 juin 1777. Elle sera reprise dans la descendance de François (IV- 6) ci-dessous. Ils eurent  cinq enfants :

  • VI-2 1) Louis Ignace de ROUSSEN marchand mercier ° Ailly le 27 janvier 1714 et marié à Abbeville le 3 décembre 1742 avec Marie-Françoise Le Vasseur ;
  • VI-2 2) Théodore de ROUSSEN décédé le 30 septembre 1719 à Ailly où il était né le 3 avril 1718 ;
  • VI-2 3) Jean-Baptiste de ROUSSEN ° à Ailly y décédé le 2 mai 1750 à 23 ans ;
  • VI-2 4) Marie-Élisabeth, décédé à Ailly le 30 juillet 1807 à 80 ans ; 
  • VI-2 5) Marie- Catherine Véronique, décédée à Ailly le 22 janvier 1748 à 18 ans.

VI-3 Sosa 1470) François de ROUSSEN, né à Ailly le 2 décembre 1687, et décédé à Bettencourt-Rivière entre 1727 et 1736. Avec lui, on quitte Ailly-le-Haut-Clocher pour Bettencourt-Rivière, où il épousa le 4 février 1716 Marguerite MARIE (Sosa 1471) y décédée entre les mêmes dates (les registres de la commune sont lacunaires sur cette période). Elle était fille de François MARIE et de Françoise JOURDAIN (Sosa 2942 et 2943). 3 enfants sont issus de ce couple :

  • VI-3 1) Pierre de ROUSSEN, décédé à 36 ans le 9 mai 1752, marié à Marie Geneviève CARPENTIER dont un enfant :
    • VI-3 1 1) Marie-Françoise Joseph de ROUSSEN ° le 27 mars 1752 à Bettencourt-Rivière. Geneviève CARPENTIER (Sosa 731) est devenue mon ancêtre par son second mariage à Bettencourt-Rivière le 28 novembre 1752 avec Louis POIRET (Sosa 730), fils de Jérôme POIRET (Sosa 1460), fermier à la ferme de Fayel et de Jeanne JOURDAIN (Sosa 1461).
  • VI-3 2) Marie-Marguerite de ROUSSEN (Sosa 735), née à Bettencourt-Rivière le 6 novembre 1716 et décédée au même lieu le 7 novembre 1756, le lendemain de ses 40 ans. Elle avait épousé vers 1750 Jean GUÉRIN (Sosa 734), fils de Jean GUÉRIN, charpentier, et de Marie POQUE (Sosa 1468 et 1469), mariés à Francières le 7 août 1721.
  • VI-3 3) Nicolas de ROUSSEN, dont on ne sait rien.
Des charpentiers au travail

Jean GUÉRIN et Marie-Marguerite de ROUSSEN (Sosa 734 et 735) sont parents de quatre enfants :

  • VII-3 2 1) Marie-Louise Angélique GUÉRIN (Sosa 367) née à Bettencourt-Rivière le 26 novembre 1751, et y décédée le 14 décembre 1809. Elle s'y maria le 11 février 1722 avec François DUMESGES dit Crist (Sosa 366) qui fut cultivateur, laboureur et meunier. 
  • VII-3 2 2) Marie-Marguerite GUÉRIN née à Bettencourt-Rivière le 27 février 1753.
  • VII-3 2 3) Jean-François GUÉRIN né dans ce même village le 27 juin 1754, paroisse St-Martin, et fut inhumé dans la nef de l'église de cette paroisse le 16 mars 1755.
  • VII-3 2 4) Autre Jean-François, né aussi au même village le 9 avril 1756.
Les paysans apportent au moulin le grain à moudre

VI-4) Marie-Louise de ROUSSEN née à Ailly le 19 mai 1690, mariée à Claude Champion, dont une fille, Clotilde Scholastique qui épousa aussi à Ailly un tisserand, Louis Alexandre Waren de ROUSSEN, issu d'une autre branche que celle des maîtres de poste, branche que nous n’étudierons pas dans cet article.

VI-5) Marie-Charlotte de ROUSSEN, native d'Ailly le 27 mars 1692, et décédée le 22 juin 1770, épousa vers 1715 Pierre LESUEUR, laboureur.

VI-6) Élisabeth de ROUSSEN, né à Ailly le 17 février 1694, et y décédée 7 ans plus tard le 17 septembre 1701.

VI-7) Louis de ROUSSEN, laboureur, ° Ailly-le-Haut-Clocher le 17 janvier 1696 et décédé à Abbeville le 10 janvier 1785. De sa femme Marie-Anne Dergnyes (fille de François et de Marie-Françoise Maillard), qu'il épousa à Ailly le 9 décembre 1722, il eut 8 enfants, un garçon et sept filles (selon les actes de naissance, le nom varie entre de ROUSSEN et DEROUSSEN, l'orthographe est respectée ici :

  • VII-7 1) Louis Isidore de ROUSSEN né le 10 octobre et décédé le 26 du même mois en 1723 à Ailly-le-Haut-Clocher.
  • VII-7 2) Marie-Anne Barbe Séraphique DEROUSSEN, née Ailly le 7 mars 1725, et décédée à Abbeville, paroisse Sainte-Catherine le 15 juillet 1780.
  • VII-7 3) Élisabeth Constance Marie-Louise DEROUSSENnée Ailly le 19 août 1727.
  • VII-7 4) Ursule Pélagie de ROUSSEN née à Ailly le 7 septembre 1729, et veuve en 1782 de Charles Louis Maréchal, né à Flixecourt le 3 avril 1729, et décédé en 1782, maître de poste et prévôt de la châtellenie de Flixecourt, fils de Charles Maréchal et d'Élisabeth Manessier.
  • VII-7 5) Marie-Laure Françoise Scholastique Dorothée Béat DEROUSSEN née à Ailly le 7 novembre 1731, et décédée à Abbeville, paroisse Sainte-Catherine le 1er août 1790.
  • VII-7 6) Brigitte Pétronille DEROUSSEN,  née à Ailly le 27 février 1734 et décédée au même endroit 4 mois plus tard le 4 juillet 1734.
  • VII-7 7) Marie-Françoise de ROUSSEN née à Abbeville, paroisse Saint-Éloi le 11 mai 1735.
  • VII-7 8) Julie Véronique de ROUSSEN qui est née le 7 mars 1738 et qui épousa à Abbeville le 14 février 1760 Charles Nicolas Plantard, seigneur de Yaucourt, natif d'Abbeville, paroisse Saint-Georges le 29 juin 1734, et décédé même le 30 mai 1763 à 28 ans.

VI-8) Nicolas de ROUSSEN né à Ailly-le-Haut-Clocher le 14 mars 1698, dont on ne sait rien.

Avant de poursuivre la descendance de mes sosa 734 et 735, Jean GUÉRIN et Marie-Marguerite de ROUSSEN et de leur fille Marie-Louise Angélique  GUÉRIN (Sosa 367), nous allons développer ici la généalogie suivie des maîtres de poste de la famille de ROUSSEN, en reprenant la suite de Francois de ROUSSEN (voir plus haut IV-6) et de son épouse Anne Marcotte. Ils ont eu 5 enfants :

V-6 1) Jacques de ROUSSEN, né à Ailly-le-Haut-Clocher vers 1635-1640, et y décédé le 24 juillet 1678, prit la succession de son père au relais de poste du village.  Il se maria en 1664 avec une jeune fille de 16 ans, Jeanne Acloque, qui lui donna 5 enfants et mourut à Ailly le 10 juillet 1679 à 31 ans. Elle était fille de Jacques Acloque, lieutenant de la commune d'Hocquincourt, dont on ne connaît pas le nom de l'épouse.

Gendarme à cheval, lieutenant de ville

V-6 2) Françoise de ROUSSEN née vers 1645, qui épouse en juillet 1665 Antoine RINGARD.

V-6 3) Gaspard de ROUSSEN, laboureur décédé à Ailly le 16 janvier 1677, y marié le 17 juillet 1666 Françoise Manessier, fille d'Antoine Manessier, receveur de la grange de la collégiale Saint-Wulfran d'Abbeville et de Pasquette Outrebon. Françoise Manessier était veuve en premières noces de Guillaume Jolibois, décédé à Abbeville.

V-6-4) Marie de ROUSSEN, déjà citée plus haut (voir IV 1 François de ROUSSEN), épouse de Claude Coquet, maître chirurgien, fils de Jean et de Françoise de ROUSSEN.

V-6 5) Jean de ROUSSEN décédé Ailly 23 juin 1678.

 

Jacques de ROUSSEN (V-6 1) maître de poste à Ailly-le-Haut-Clocher et son épouse Jeanne Acloque eurent 8 enfants :

  • VI-6 1-2) Louis de ROUSSEN qui continue la dynastie des maîtres de poste à la suite de son père, décéda à 60 ans à Ailly-le-Haut-Clocher le 20 juin 1727. Il avait épousé Marie Coïette à Ailly le 12 février 1686. Elle était fille de Mathieu Coïette et de Marie Jourdain. Elle lui donna trois enfants qui suivront ci-après, entre 1686 et 1690. Toutefois, on ne sait si le couple fut séparé après cette dernière naissance, car Marie mit au monde un quatrième enfant, Jean Coïette né de père inconnu le 11 janvier 1693 à Ailly, avant de décéder le 8 avril 1694.

VII-1) Marie-Jeanne de ROUSSEN, déjà nommée ci-dessus comme épouse d'Ignace de ROUSSEN (Voir plus haut VI-2).

VII-2) Louis de ROUSSEN, maître de poste à Ailly-le-Haut-Clocher où il est né le 1er décembre 1687, et où il décéda le 9 mars 1759. De sa femme Marie-Françoise Hardy, fille de Pierre Hardy, fermier à Domqueur, et de Marie Chivé, qu'il épousa à Abbeville le 17 juillet 1727, sont issus deux garçons : 

  • VIII-2 1) Louis-Ignace de ROUSSEN, maître de poste à Bernay-en-Ponthieu, né le 19 mai 1728 à Ailly, et décédé le 24 mars 1785 à Bernay en Ponthieu, qui épousa le 16 octobre 1753 à Forest-Montiers Marie-Louise Charlotte DENEL, native de Forest-Montiers (Somme) et décédée à Bernay-en-Ponthieu le 2 avril 1803 dont 7 enfants :

IX-2-1-1) Marie-Charlotte de ROUSSEN, née à Bernay-en-Ponthieu le 7 août 1754, et décédée à Forest-Montiers le 1er février 1762.

IX-2-1-2) Marie-Jeanne de ROUSSEN ° Bernay-en-Ponthieu le 21 mars 1756 et décédée à Forest-Montiers le 15 avril 1756.

Comissaire de police sous la Révolution

IX-2-1-3) Marie Sabine Augustine de ROUSSEN née à Bernay-en-Ponthieu le 24 mars 1757 et décédée à Ailly le 6 novembre 1848 à 91 ans, épousa à Bernay le 29 novembre 1786 Louis Pierre LEBRUN, commissaire à Amiens.

IX-2-1-4) Jean-Baptiste Louis de ROUSSEN, maître de poste à Ailly, né le 20 mai 1758 à Bernay-en-Ponthieu et décédé à Ailly-le-Haut-Clocher le 15 décembre 1809, époux de Victoire Lecadieu.

IX-2-1-5) Honoré François de ROUSSEN, cultivateur, né à Bernay le 8 septembre 1759, décédé à Quevauvillers  (Somme) le 4 février 1837, marié à Éplessier le 27 07 1787 Joséphine Clotilde Lecadieu, sœur de Victoire ci-dessus. (Voir VIII-3 ci-dessous)

IX-2-1-6) Jean-Baptiste Théodore de ROUSSEN né Bernay-en-Ponthieu 16 décembre 1760, y décédé le 2 mai 1763.

 

IX-2-1-7) Charles François de ROUSSEN, maître de poste à Bernay-en-Ponthieu, né audit Bernay le 02 03 1764, y décédé le 5 octobre 1808. Marié à Anne Louise Pélagie Henriette d'Haudry, née à Saint*Valéry-sur-Somme le 6 avril 1768, fille de Pierre d'Haudry, receveur des gabelles à Saint-Valéry, puis à Nampont-Saint-Martin, et de Michèle de Jassaud, dont 5 enfants :

VII-3) Angélique de ROUSSEN native d'Ailly le 11 octobre 1690, y épousa le 23 novembre 1717 Louis Bernard Coppin de Valminon, natif d'Ailly vers 1692. Ses parents étaient Louis Coppin de Valminon, laboureur à Éplessier et Marguerite Julien. Deux enfant sont issu de cette union : 

  • VIII-1) François Jean Chrisostome Coppin de Valminon marié à Éplessier le 25 juillet 1753 avec Marie-Rose Lecadieu.
  • VIII-2) Françoise Angélique Coppin de Valminon mariée à Éplessier le 18 juillet 1753 avec Antoine Lecadieu, dont 3 enfants :

IX-1) Victoire Lecadieu née à Éplessier le 10 octobre 1754, décédée à 32 ans le 7 mars 1787 à Bernay-en-Ponthieu. Elle avait épousé le 13 février 1787, 3 semaines avant son décès,  à Éplessier Jean-Baptiste Louis de ROUSSEN, maître de poste à Ailly-le-Haut-Clocher, fils de Louis-Ignace de ROUSSEN, lui-même petit-fils de Louis de ROUSSEN et de Marie Coïette (voir ci-dessus V-6 1-2 et VIII-2-1-4)

IX-2) Constance Lecadieu née à Éplessier le 28 02 1756.

IX-3) Joséphine Clotilde Lecadieu née à Éplessier le 28 septembre 1757, elle décéda avant 1820. Elle épousa aussi un de ROUSSEN, Honoré François, cultivateur à Bernay-en-Ponthieu, le frère Jean-Baptiste Louis de ROUSSEN son beau-frère, époux de sa sœur Victoire. (voir ci-dessus VIII-2-1-5)

Un cultivateur

Nous sommes parvenus au terme des 9 génération de maîtres de poste, à partir de François de ROUSSEN jusqu'à Jean-Baptiste Louis, à une époque où le service cessa, et ou la fonction devint obsolète. Nous avons donc eu successivement :

  • I) François de ROUSSEN maître de poste à Ailly-le-Haut-Clocher vers 1598, mon ancêtre Sosa 47040 à la XVIe génération
  • II) François, son fils, qui lui succéda à son décès (Sosa 23520)
  • III) Claude, fils du précédent, qui succéda a son père, toujours à Ailly (Sosa 11760)
  • IV) François maître de poste à Ailly autour de 1635, fils de Claude
  • V) Son fils Jacques, qui prit la succession de son père vers 1650-1660
  • VI) Louis de ROUSSEN, toujours à Ailly, qui pris ses fonctions vers 1690-1700.
  • VII) Autre Louis, fils du précédent maître de la poste d'Ailly juque à son décès en 1759
  • VIII) Louis Ignace de ROUSSEN fils du précédent maître de poste à Bernay en Ponthieu
  • IX) Jean-Baptiste Louis de ROUSSEN, maître de poste à Ailly jusqu'en 1809 date de son décès.

Nous reprenons maintenant la suite de la descendance des maîtres de poste, à partir du couple Marie-Louise Angélique GUÉRIN et François DUMESGES pour compléter la descendance, jusqu'à mes grands-parents..

Enfants de Marie-Louise Angélique GUÉRIN (Sosa 367) et François DUMESGES (Sosa 368) (voir ci-dessus VI-3 2 1) soit 5 enfants :

VII-3 2 1 1) Charles François DUMESGES, né à Bettencourt-Rivière le 8 avril 1773.

VII-3 2 1 2) Louis-Firmin DUMESGES né aussi dans ce même village le 12 mai 1774, et y décédé le 29 décembre 1778.

VII-3 2 1 3) Marie Josèphe Pélagie DUMESGES ° Bettencourt-Rivière le 15 août 1775.

VII-3 2 1 4) Marie-Angélique Catherine, native de Bettencourt-Rivière le 18 octobre 1776.

VII-3 2 1 5) Marie-Françoise Joséphine DUMESGES (Sosa 183) née à Bettencourt-Rivière le 25 février 1789, y décédée le 16 mars 1864. Elle s'y maria le 28 février 1810 avec son petit-cousin Charles François DUMESGES (Sosa 182), petit-fils de François DUMESGES et de Marie-Charlotte MOREL (Sosa 728 et 729), qui sont aussi les grands-parents de son épouse Marie-Françoise Joséphine DUMESGES. Ils sont parents de 4 enfants :

  • VIII-1) Marie-Françoise Joséphine DUMESGES (Sosa 91) née à Bettencourt-Rivière le 24 janvier 1812, y décédée le 2 juillet 1891. Elle y épousa en premières noces le 6 août 1833 Jean-François GALLAND (Sosa 90), aubergiste, né à Airaines le 25 mars 1812, y décédé le à 29 ans le 25 juillet 1841.
  • VIII-2) Caroline Élisa DUMESGES ° Bettencourt-Rivière le 5 avril 1814.
  • VIII-3) Charles François Martin DUMESGES né à Bettencourt-Rivière le 22 décembre 1818.
  • VIII-4) Hélène Delphine DUMESGES, né à Bettencourt-Rivière le 26 janvier 1822, et y décédée 6 jours après le 1er février 1822.

Jean-François GALLAND (Sosa 90) aubergiste, et Marie-Françoise Joséphine DUMESGES (Sosa 91) ont eu 3 enfants :

Une auberge médiévale
  • IX-1) Joséphine Adelphine GALLAND (Sosa 45),  cultivatrice, née à Airaines le 22 avril 1834, y décédée le 11 avril 1911. Elle s'y maria le 3 juillet 1853 avec Théophile Amédée ALLARD (Sosa 44), fils de Charles Antoine ALLARD (Sosa 88), tisserand, cultivateur et fabricant d'huile et de Marie Geneviève DEFONTAINE (sosa 89). Ils auront 5 enfants développés ci-après (génération IX)
  • IX-2) Esther Octavie GALLAND, née à Airaines (Somme) le 18 décembre 1835.
  • IX-3) Adolphe François GALLAND, cultivateur, né à Airaines le 22 décembre 1837.

Enfants de Théophile Amédée ALLARD et Joséphine Adelphine GALLAND (Sosa 44 et 45)

X-1-1) Joséphine Victoria ALLARD native d'Airaines le 4 août 1854.

X-1-2) Anna ALLARD, née en 1855 à Airaines et décédée à 72 ans en 1927, épouse de Gaston Noblesse, décédé en 1925.

X-1-3) Marie Juliette Esther ALLARD née le 30 janvier 1857 à Airaines, mariée à Airaines le 21 avril 1879 avec Camille Jean-Baptiste Théodore MOREL.

X-1-4) Julien Édouard Raymond ALLARD (Sosa 22), cocher, cultivateur et jardinier, né à Airaines (Somme) le 24 juin 1858 et décédé à Sainte-Foy (Seine-Maritime) le 10 février 1923, marié Marie-Gabrielle LECOMTE (Sosa 23), femme de chambre au château de Sainte-Foy, née à Sainte-Foy le 21 décembre 1863 et décédée à Longueville-sur-Scie le 20 octobre 1952, dont 6 enfants :

 

Marie Gabrielle Lecomte, mon arrière-grand-mère

XI-1) Amédée Pierre Marie ALLARD, maçon, né à Sainte-Foy le 2 février 1883, décédé à Longueville-sur-Scie en avril 1932, marié à Saint-Honoré (Seine-Maritime) 24 septembre 1912 Suzanne Augustine Camille HANIAS.

  • XI-2) Julienne Joséphine Marie ALLARD (Sosa 11), épicière, née à Sainte-Foy le 4 février 1884 et décédée le 23 août 1964 à Longueville-sur-Scie, mariée le 13 avril 1907 à Sainte-Foy avec Georges Lucien Arcade LANGLOIS (Sosa 10), clerc de notaire, né à Cideville (Seine-Maritime) et décédé à Longueville-sur-Scie le 17 mars 1920.
  • XI-3) Raymond Jules Marie ALLARD né à Sainte-Foy le 22 août 1885 et y décédé le 17 juillet 1887.
  • XI-4) Juliette Adrienne Marie ALLARD, née à Sainte-Foy le 4 décembre 1886, et y décédé le 1er mai 1964, mariée à Sainte-Foy le 11 novembre 1911 avec Charles DUMONT.
  • XI-5) Raymond Pierre ALLARD, militaire, né le 2 août 1891 à Sainte-Foy et mort pour la France à Morhange (Moselle) le 20 août 1914.
  • XI-6) ALLARD Gaston Jules Marie né à Sainte-Foy le 11 août 1899, décédé à Dieppe (Seine-Maritime) le 13 septembre 1988, marié à Rolande LEFEBVRE.
  • XI-7) Jeanne Gabrielle ALLARD, couturière, née à Sainte-Foy le 21 juin 1905, et décédée le 30 avril 1996 à Torcy-le-Grand (Seine-Maritime), mariée à Sainte-Foy le 28 juin 1924 avec René Eugène DÉCHAMPS, peintre.
Mes grands parents Georges Lucien Arcade Langlois et Julienne Joséphine Marie Allard

X-1-5) Jules ALLARD né en 1864, marié vers 1890 Proserpine PIERRU.

Pour en savoir plus:

Revues : Nos ancêtres, Vie & Métiers :

  • Rouliers, cochers et maîtres de poste N° 24 Mars-Avril 2007
  • Métiers de la Poste, messagers, poste aux chevaux, poste aux lettres, facteurs, N° 48 Mars-Avril 2011
  • Métiers de l'Ordre et de la Sécurité, Police et gendarmerie à travers les siècles N° 67 Mai-Juin 2014
  • Taverniers et aubergistes, cafetiers, hôteliers N° 36 Mars-Avril 2009

ainsi que les liens suivants :

http://www.fnarh.nom/documents/Cahiers_FNARH_93_Marchand_maitres_Poste.pdf

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ma%C3%AEtre_de_poste

 

http://www.heraudiere.com/LA%20POSTE%20AUX%20CHEVAUX.htm

 

http://www.ladressemuseedelaposte.fr/IMG/pdf/commissions_maitres_de_poste.pdf

 

http://andre.froidure.free.fr/Quevauvillers/Metiers/maitre_poste.htm

 

http://jumieges.free.fr/Vieux_Poste.html

 

https://www.laposte.fr/chp/mediasPdf/PMarchand.pdf

 

http://www.archivespasdecalais.fr/Activites-culturelles/Un-document-a-l-honneur/La-famille-Leducq-une-dynastie-de-maitres-de-poste-a-Marquise

 

http://www.archivespasdecalais.fr/Activites-culturelles/Un-document-a-l-honneur/La-famille-Leducq-une-dynastie-de-maitres-de-poste-a-Marquise/Petition-des-maitres-de-poste-contre-les-loueurs-de-chevaux-et-de-voitures

 

https://wikimonde.com/article/Ma%C3%AEtre_de_poste

 

https://www.laposte.fr/chp/mediasPdf/maitrise/maillet.pdf

 

http://www.ville-coudekerque-branche.fr/index.php?menu=2&page=page&pageID=27

 

http://histoirepostale.com/histoire/la_poste_aux_chevaux_louis_XI.htm

 

https://fr.wiktionary.org/wiki/ma%C3%AEtre_de_poste

 

http://www.etudesheraultaises.fr/wp-content/uploads/1972-4-02-les-relais-de-la-poste-aux-chevaux-et-les-maitres-de-poste-en-bas-languedoc.pdf

 

http://laposteauxchevaux.com/La_Poste_aux_Chevaux/Histoire.html

 

http://www.philatelie-epernay.fr/IMG/pdf/La_Poste_aux_chevaux_en_1833.pdf

 

http://a2t.univ-tours.fr/notice.php?id=12

 

http://archives.cg37.fr/UploadFile/GED/X/1465378689.pdf

 

http://www.ladressemuseedelaposte.fr/IMG/pdf/poste_aux_chevaux_et_poste_aux_lettres.pdf

 

https://books.google.fr/books/about/Et_fouett_cocher.html?hl=fr&id=XQYNAQAAIAAJ&redir_esc=y

 

https://books.google.fr/books?id=XQYNAQAAIAAJ&pg=PA41&hl=fr&source=gbs_selected_pages&cad=2#v=onepage&q&f=false

 

https://www.erudit.org/fr/revues/cd/2005-n80-cd1045279/912ac/

 

http://histpat.e-monsite.com/medias/files/panneau-la-poste-9.pdf

 

https://www.dailymotion.com/video/x52l9l7

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Relais_de_poste_%C3%A0_chevaux_de_Launois-sur-Vence

 

https://www.tourisme-vienne.com/fr/activite/157/la-poste-aux-chevaux

 

http://www.eurekoi.org/pourquoi-trouve-ton-en-france-autant-dauberges-hotels-restaurants-et-autres-du-nom-du-cheval-blanc-dou-cela-vient-il-merci-davance-de-votre-reponse/

 

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